
Printed waves
Precious Time
Please read me
Notified
Night blooming
My brain is full
Lost Time
Libertyne
I love you love ME
Home Flowers

GPS tracks x Binary sentence x Flower
Drawing – 30×20 cm
À première vue, une fleur stylisée, délicate. Mais celle-ci ne pousse pas dans la terre : elle éclot sous la surveillance. Chaque pétale est un tracé GPS — les trajets réels, quotidiens, automatisés de l’artiste autour de son domicile, captés sans consentement explicite par une application de cartographie.
Le cœur de la fleur — dense, anguleux, presque blessé — révèle l’attraction gravitationnelle du foyer : des boucles répétées, des allées et venues banales devenues structures de données. En arrière-plan, à peine perceptible, une phrase binaire tourne en boucle : un script fantôme de collecte silencieuse, tapie dans l’infrastructure numérique du quotidien.
Ce qui semble être une abstraction florale est en réalité un diagramme médico-légal de la capture digitale.
L’œuvre pose une question urgente :
Et si nos gestes les plus ordinaires, nos habitudes anodines, nos trajets oubliés, ne nous appartenaient plus — devenus des ombres monétisées ?
Oui, la fleur a éclos.
Mais elle a poussé dans une serre de contrôle.
—
My daily GPS paths around my home for a few days. G. maps spyed me for years without my explicit consent.
At first glance, a stylised, delicate flower. But this one doesn’t grow in soil—it blossoms from surveillance. Each petal is a GPS path: the real-world, automatic traces of the artist’s movements around their home, tracked without explicit consent by a mapping app.
The central core—dense, angular, almost wounded—maps the gravitational pull of home, repeated daily routes spiralling around it. The background, barely visible, is a binary sentence encoded endlessly: a ghost script of data collection, quietly running in the background of modern life.
What looks like floral abstraction is, in fact, a forensic diagram of digital capture. The artwork confronts the viewer with a pressing question: what if our daily gestures, the most banal habits, the walks we don’t even remember, are no longer ours—but monetised shadows? The flower has bloomed, yes—but it’s one grown in a greenhouse of control.

Hades
Growing tentacules
Glue Town
Gafaholic

Gafam letters mapping
Drawing 30 x 40 cm
Dans gafaholic, un enchevêtrement de lignes fines et continues semble dessiner un chaos abstrait, organique et indéchiffrable. Pourtant, derrière ce désordre apparent, se cache une structure méthodique : l’artiste a disposé les 26 lettres de l’alphabet autour d’un cercle, puis relié les lettres successives formant les noms des cinq géants du numérique — Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft — les « GAFAM ».
Le résultat visuel est une cartographie mentale et obsessionnelle, une calligraphie du pouvoir algorithmique. Chaque ligne est une trajectoire, chaque boucle un nom propre devenu sigle, chaque croisement une interférence dans notre quotidien numérique. Ces noms sont partout, mais illisibles ici — ils perdent leur lisibilité pour devenir forme pure, intrusion esthétique.
Ce qui frappe, c’est l’effet de dépendance implicite : le geste répétitif de tracer les lettres des GAFAM, leur interconnexion circulaire, traduit une obsession contemporaine. On ne lit plus « Google », on tourne autour. L’œuvre devient ainsi un portrait inconscient de l’utilisateur moderne : pris dans une boucle comportementale, hypnotisé par les géants qu’il alimente.
gafaholic n’est pas seulement un mot-valise. C’est un diagnostic graphique.
Digital NAtive

Dark print
Clouds are coming
Circled
















