Categories
Featured Installation Photo Sculpture Tech for good

Pirates attack

Transparency  x Spike x Flagship x Pirate

Photo of glass waste sculpture (50 x 60 cm) on my bed

Cette photographie saisit une sculpture fantomatique composée d’éclats de verre, assemblés telle une frégate spectrale échouée sur une surface douce et domestique. Le jeu entre la translucidité et la netteté évoque à la fois la vulnérabilité et la menace — des formes fragiles dressées comme des voiles menaçantes dans une tempête invisible. Chaque pointe suggère à la fois une arme et un avertissement, comme si l’entropie avait pris le commandement d’un navire jadis fier.

L’œuvre brouille les frontières entre ruine et rébellion, transparence et opacité, sécurité et intrusion.
Intrusion radicale d’une élégance violente, elle transforme l’intime en champ de bataille d’une piraterie symbolique.


This photograph captures a ghostly sculpture made of glass shards, assembled like a spectral flagship run aground on a soft, domestic surface. The interplay of translucence and sharpness evokes both vulnerability and threat—fragile forms rising as menacing sails in an invisible storm. Each spike suggests both a weapon and a warning, as if entropy had taken command of a once-proud vessel. The piece blurs the line between ruin and rebellion, transparency and opacity, safety and incursion. A radical intrusion of violent elegance, it turns the intimate into a battleground of symbolic piracy.

Categories
Bodies Green Installation Sculpture

Shampoo

Ikea board x dead tree x plastic fishes x plastic dress x influence x baby dolls

Sous une branche morte, un cercle de petites poupées se rassemble en adoration, les yeux levés vers des méduses rose fluo suspendues. Mais ces créatures ne sont pas marines : ce sont des fragments d’emballages plastiques, déformés en appâts décoratifs.

La scène évoque un rituel. Les poupées, dénudées et stylisées comme de minuscules influenceuses, fixent avec des yeux grands ouverts et identiques les objets flottants au-dessus d’elles. Toute différence a disparu — genrées, lissées, formatées — chaque figure reflète la suivante. Les masses roses flottent comme des idéaux artificiels, illusions suspendues, inaccessibles.

Cette œuvre met en scène une satire troublante des rêves d’enfance façonnés par la beauté synthétique et l’influence algorithmique. Une publicité pour shampoing transformée en liturgie païenne : tableau de soumission, de fantasme consommé, et de fausse autonomie.

Ici, tout est en plastique — y compris le désir.

Beneath a lifeless branch, a coven of small dolls gathers in adoration, gazing upward at floating neon-pink fish. Yet these creatures are not marine life—they’re scraps of plastic packaging, deformed into decorative bait.

The scene mimics a ritual. The dolls, stripped and stylized like tiny influencers, stare with wide, identical eyes at the objects above. All differences erased—gendered, polished, formatted—each character mirrors the next. The pink masses float like artificial ideals, suspended illusions impossible to grasp.

This work stages an unsettling satire of childhood dreams shaped by synthetic beauty and algorithmic influence. A shampoo ad turned pagan liturgy, it is a tableau of submission, consumer fantasy, and false agency.

Everything here is plastic—desire included.

Categories
Featured Green Installation Sculpture

Under the sea

Plastic bags x fishes x dead trees

Plastic – Wood – Flowers | 70 x 50 x 50 cm

Cette sculpture, faussement délicate, met en scène un drame écologique silencieux : une branche morte, tordue, évoque un bois flotté immergé ou un corail blanchi, tandis que des fragments de plastique rose vif imitent des poissons ou une flore dérivante. La tension réside dans leur ambiguïté — sont-ils vivants ou déjà des vestiges synthétiques ?

Ces « créatures » en plastique dérivent sans but, prises dans une chorégraphie de disparition, suspendues dans un océan hors du temps. L’œuvre rend visible la violence poétique de la pollution, suggérant un futur où même la beauté est artificielle, détachée de toute racine.

Ici, la nature ne renaît plus. Elle est mise en scène. Et lentement, elle s’étouffe.

This deceptively delicate sculpture stages a silent ecological drama: a twisted dead branch evokes submerged driftwood or bleached coral, while fragments of bright pink plastic mimic fish or floating flora. The tension lies in their ambiguity—are they alive or already synthetic remains? The plastic “creatures” drift aimlessly, caught in a choreography of disappearance, suspended in a timeless ocean. The piece renders visible the poetic violence of pollution, suggesting a future where even beauty is artificial, detached from all roots. Nature here is no longer reborn, only staged, and slowly suffocated.

Categories
Featured Sculpture

Spider

Iron – 10 x 20 x 20 cm

Avec une élégance troublante, cette créature arachnéenne étend ses pattes comme des antennes — prêtes à piéger, ressentir, cartographier. Forgée en fil de fer, sa matière n’est pas un hasard : froide, conductrice, invasive. Elle ne rampe pas sur les murs — elle circule dans le domaine numérique, tissant un réseau qui capture bien plus que des insectes. Elle scanne.

Cette araignée n’est pas biologique. C’est une métaphore du Web lui-même. Silencieuse, omniprésente, résiliente, elle érige des architectures invisibles où la donnée devient proie. La sculpture évoque la surveillance, le traçage, le ciblage comportemental — et surtout, l’enfermement.

La forme est légère, mais le sens est lourd.

La toile est absente

With unsettling elegance, this arachnid creature extends its legs like antennae—ready to trap, feel, map. Forged from wire, its material is no accident: cold, conductive, invasive. It does not crawl across walls—it crawls across the digital realm, spinning a network that entangles more than insects. It scans.

This spider is not biological. It’s a metaphor for the Web itself. Silent, omnipresent, and resilient, it builds invisible architectures where data becomes prey. The sculpture references surveillance, tracking, behavioral targeting, and above all, entrapment.

The form is light, but the meaning is heavy.

Categories
Green Sculpture

Light Towers

Plastic drugs rubish x My Hand

Photo of plastic sculpture 40 x 30 cm

Cette forme verticale translucide est sculptée à partir de plastiques jetés issus de présentoirs pharmaceutiques, tenue avec délicatesse — mais intentionnellement — par une main humaine. Lorsque la lumière la traverse, l’œuvre projette la silhouette d’une tour précaire, évoquant à la fois l’utopie fragile des villes de verre et l’échafaudage invisible de la consommation pharmacologique moderne.

C’est un faux monument : construit dans une transparence synthétique, présenté comme noble — mais composé de rebuts. La main n’est pas seulement un support, elle devient aussi l’agent de la manipulation, nous rappelant que les architectures numériques et chimiques dans lesquelles nous vivons sont façonnées, empilées — et fondamentalement instables.

Entre manipulation et contrôle, lumière et illusion, Light Towers pose la question :
Que bâtissons-nous, et que soutenons-nous, avec les déchets que nous refusons de voir ?

This translucent vertical form is sculpted from discarded pharmacy display plastics, held delicately—yet deliberately—by a human hand. As the light cuts through, the piece casts the silhouette of a precarious tower, evoking both the fragile utopia of glass cities and the hidden scaffolding of modern pharmacological consumption.

It’s a false monument: built from synthetic transparency, projected as noble—but made of debris. The hand becomes not only the support, but also the agent of manipulation, reminding us how the digital and chemical architectures we inhabit are shaped, stacked, and ultimately unstable.

Between manipulation and control, light and illusion, Light Towers asks:
What do we build, and what do we uphold, with the rubbish we deny?

Categories
Green Sculpture

Enjoy your Beautiful Life

Slogans x Top polluting brands x Drugs rubish x Transparency Shadows x My hand

Photo 40 x 30 cm

Cette œuvre s’approprie des fragments de plastique translucide — autrefois utilisés pour exposer des médicaments en pharmacie — et les grave de slogans d’entreprises parmi les plus polluantes ou les plus consommées au monde :
« Taste the feeling », « Good food, good life », « For the love of it », « A better future starts at home »

Tenues entre les doigts comme une ordonnance, ces formules marketing creuses deviennent les strates d’un nouveau monument, projeté par la lumière. Un escalier synthétique. Une échelle fragile de promesses, bâtie sur les déchets et l’illusion. Le totem du greenwhasing.

L’œuvre dénonce la convergence insidieuse entre discours du bien-être, greenwashing corporate et dépendance pharmaceutique. La transparence du matériau feint la pureté, mais les ombres racontent une autre histoire — celle d’un bonheur commercialisé, dosé, vendu, jamais ressenti.

Combien de « vies meilleures » faudra-t-il encore nous vendre avant que l’on réalise que ce que l’on tient entre les mains n’est que l’épave de ce qui fut vraiment à nous ?

This piece appropriates translucent plastic fragments — once used to display drugs in pharmacies — and inscribes them with the corporate slogans of some of the world’s most polluting or mass-consumed brands:
“Taste the feeling”, “Good food, good life”, “For the love of it”, “A better future starts at home”

Held between fingers like a prescription, these hollow marketing phrases become the strata of a new monument, projected in light. A synthetic stairway. A fragile ladder of promises, built on waste and illusion.

The work critiques the insidious overlap between wellness discourse, corporate greenwashing, and pharmaceutical dependency. The transparency of the material pretends purity, but the shadows tell a different story — one where commercial happiness is dosed and sold, not felt.

How many “better lives” must be marketed before we realize we’re holding the wreckage of what was once ours?

Categories
Automation Bodies Installation Sculpture Tech for good

Puppets

Gold Love x Iron Puppets x Web trapp x Gafam x Dead Tree shadow

100 x 50 cm

Categories
Automation Bodies Featured Sculpture

Fake True

IA generated faces x Removed senses

Iron sculpture| 90 x 50 x 10 cm

Suspendus dans le silence, ces masques en fil de fer évoquent des visages humains déformés — réceptacles vides, sans oreilles, sans bouche, sans yeux, originalement généré par une IA. Ils flottent tels des fantômes numériques, hantant l’espace par une absence troublante d’identité et de perception. Chaque forme rappelle le bruit génératif de l’intelligence artificielle tentant de simuler l’humain sans jamais en saisir l’essence.

Ces « visages » ne sont ni vrais ni faux, mais des composites dérangeants, nés d’ensembles d’entraînement et d’abstraction. Leurs sens manquants témoignent d’un monde où la donnée remplace l’expérience, où l’expression devient un écho sans origine. Ou le digital remplace l’humain.

Le spectateur se retrouve face à un miroir… qui ne reflète plus rien.

Suspended in silence, these wireframe masks evoke distorted human faces—empty vessels devoid of ears, mouths, or eyes. They float like digital phantoms, haunting the space with an eerie absence of identity and perception. Each form recalls the generative noise of artificial intelligence attempting to simulate the human without ever grasping its essence. These “faces” are neither real nor false, but unsettling composites born from training sets and abstraction. Their missing senses speak to a world where data replaces experience, and expression becomes an echo without origin. The viewer confronts a mirror that does not reflect.

Categories
Green Sculpture

City of Lights

Plastic Rubish x SkyLine x Shadows

Plastic sculpture 50 x 100 x 20 cm

Cette ligne d’horizon n’est pas faite d’acier ni d’ambition, mais de plateaux plastiques de médicaments jetés, soigneusement agencés et éclairés pour imiter la grandeur d’une ville moderne.

Chaque fragment translucide projette une ombre haute — verticale, stérile, répétitive — formant des tours fantomatiques qui rappellent les silhouettes des quartiers financiers ou des pôles technologiques, ou des tours de serveurs, mais ne sont en réalité que des coquilles vides issues de la surconsommation. La prétendue transparence y est de mise.

Ce sont des villes nées du déchet, non de la croissance. L’infrastructure même de nos vies — de la santé à l’espoir — se dessine à travers ce que nous jetons, ce que nous oublions, ce que nous surmédicalisons.
Derrière chaque skyline lumineux se profile une silhouette plus sombre, celle de notre dépendance au bien-être, à la technologie, à la vitesse — le tout enveloppé dans l’illusion du progrès.

Et si nos villes n’étaient que des distorsions de lumière, construites sur le vide, projetées par nos propres mains ?

This skyline isn’t built of steel or ambition, but of discarded plastic drug trays, carefully arranged and lit to mimic the grandeur of a modern city.

Each translucent fragment throws a tall shadow — vertical, sterile, and repetitive — forming ghostly towers that recall the silhouettes of financial districts and tech hubs, but are, in fact, empty shells of overconsumption.

These are cities born from waste, not growth. The very infrastructure of our lives — from health to hope — is shaped by what we throw away, what we forget, and what we over-medicate.
Behind every glowing skyline is a darker silhouette, cast by our addiction to well-being, tech, and speed, wrapped in the illusion of progress.
What if our cities were just light distortions, built on emptiness, projected from our own hands?

Categories
Sculpture Tech for good

Cookies

Bee alveolus x Gold x Cookies

Here, the word “cookies” appears as an intrusion on a structure that evokes something alive: a bee’s honeycomb, a hive, or an organic tissue. The word seems almost burned into the surface—charred, invasive, foreign to the natural texture of the material. The effect is unsettling: technology imposing itself on the living, draining and colonizing it. Behind the seemingly innocent term lies the greed of the digital world: to harvest, to record, to predict. The cardboard-like, fibrous support suggests packaging, waste, a leftover from a commercial exchange—or perhaps the husk of an organism emptied of its essence. The hive is no longer a metaphor for community, but the devastated territory of soft surveillance.

Categories
Sculpture Tech for good

The duck

Gold x Unicorn x Wood x Metal

Suspended between fragility and absurdity, this wire sculpture oscillates between the outline of a duck and the silhouette of a unicorn—a hybrid, indecisive figure. The duck, banal and earthly, meets the unicorn, fetishized symbol of success in the startup world. Here, the so-called “unicorn” is a tangled, chaotic structure: delicate yet deceptive, grounded in a wooden base that mimics the rustic or natural, but ultimately remains disconnected from reality. The golden wire mimics value, prestige, but the form collapses into confusion. It’s the parody of innovation, the grotesque of hype: the myth of limitless success anchored in a precarious balance.

Categories
Automation Bodies Featured Sciences Sculpture

Addictions

Mobile x Addiction molecules

Iron – Wood – Pine balls | 70 x 40 x 40 cm

Cette sculpture cinétique flotte avec délicatesse dans l’espace, mais son élégance dissimule une vérité brutale : chaque forme géométrique reproduit la structure moléculaire exacte de substances addictives — alcool, cocaïne, nicotine, opioïdes. Suspendue comme un mobile d’enfant, l’œuvre détourne son innocence en incarnant les mécanismes biochimiques de la dépendance.

L’équilibre est trompeur : un simple mouvement dérègle l’ensemble, rappelant la fragilité du contrôle neurochimique. La lumière projette des ombres emmêlées, prolongeant l’emprise chimique au-delà de l’objet lui-même.

L’œuvre met en scène l’addiction comme un système, une chorégraphie — silencieuse, belle, et profondément destructrice.

Une innocence perdue

This kinetic sculpture floats delicately in space, yet its elegance masks a brutal truth: each geometric shape reproduces the exact molecular structure of addictive substances—alcohol, cocaine, nicotine, opioids. Suspended like a child’s mobile, the piece subverts its innocence by embodying the biochemical mechanisms of dependency. The balance is deceptive: a single movement disrupts the whole, echoing the fragile equilibrium of neurochemical control. Light casts tangled shadows, extending the chemical grip beyond the object itself. The work stages addiction as both system and choreography—silent, beautiful, and deeply destructive.

Categories
Featured Green Installation Photo Sculpture

Plastic tree

Pharmacy marketing plastic rubish x Light transparency x Low hanging fruit

Plastic sculpture 90 x 50 x 50 cm

Suspendue à une chaîne métallique, cette forme spectrale émerge d’un amas de fragments plastiques transparents — éléments d’étagères jetés, avant même d’être utilisés pour mettre en valeur des produits pharmaceutiques. Des rebuts. Des coproduits produits inutilement. La sculpture flotte comme un fruit contaminé de l’économie moderne : fragile, lumineux, mais saturé des résidus de l’hyperconsommation.

La lumière traverse la structure, projetant un halo chaotique qui révèle la violence invisible des déchets marketing du quotidien. Plastic Tree se dresse comme un monument au cycle de vie invisible de la marchandisation — montrant comment même les structures censées « aider » sont vouées à l’excès, à la pollution, à l’effondrement.

Un fossile de la logique promotionnelle, suspendu dans un silence stérile.

Suspended by a metal chain, this ghostly form emerges from a mass of transparent plastic fragments—discarded shelving elements once used to promote pharmaceutical products. The sculpture hangs like a contaminated fruit of the modern economy: fragile, luminous, yet saturated with the residues of hyper-consumption. Light penetrates the structure, projecting a chaotic halo that reveals the invisible violence of everyday marketing debris. Plastic Tree stands as a monument to the unseen lifecycle of commodification—how even the structures meant to “help” are wasteful, polluting, and destined to collapse. A fossil of promotional logic suspended in sterile silence.

Categories
Bodies Featured Installation Photo Sculpture

Dancing Puppets

Iron puppets x Chaotic movement

Iron sculpture & magnets 50 x 50 x 50 cm

Trois silhouettes filiformes surgissent dans un mouvement spectral, façonnées en fil de fer torsadé — humanoïdes mais fracturées, comme sculptées en plein spasme. Leurs formes fantomatiques évoquent à la fois la vitalité et la déformation, prises dans une danse sans rythme ni intention.

Dancing Puppets met en scène une chorégraphie du contrôle et du désordre : des corps animés par des forces invisibles, privés de volonté, dansant au rythme d’un algorithme. Ce chaos n’est pas aléatoire — il reflète nos gestes sous des systèmes que nous ne maîtrisons plus.

Ces marionnettes, c’est nous : emmêlés, réactifs, déconnectés, mais synchronisés avec une machinerie devenue trop complexe pour être comprise.

Three wiry figures emerge in spectral motion, crafted from twisted iron wire—humanoid but fractured, as if sculpted mid-twitch. Their ghostly forms suggest both vitality and distortion, caught in an endless dance without rhythm or intent. Dancing Puppets stages the choreography of control and disarray: bodies animated by invisible forces, stripped of agency, dancing to an algorithmic beat. The chaos is not random—it mirrors our movements under systems we no longer master. These puppets are us: tangled, reactive, disconnected yet in sync with a machinery too complex to grasp.

Categories
Bodies Installation Photo Sculpture Tech for good

Baby don’t cry

Hair x sorrow x brownian motion x bride

Iron sculpture 50 x 30 x 30 cm

Une cascade de fils métalliques, emmêlés et denses, flotte comme une tresse fantôme dans le vide. La forme évoque une tête penchée, accablée, voilée par son propre poids — à la fois absente et présente. Avoir de beaux cheveux est crucial, se comparer aux autres est devenu normal.

Entièrement façonnée en fer, la sculpture reflète la lourdeur du chagrin numérique. Les cheveux, symbole de vitalité et d’expression de soi, deviennent ici un linceul inerte — rigide, enraciné dans la peine. Son enchevêtrement chaotique rappelle une trajectoire brownienne : sans direction, nerveuse, incontrôlable — comme les spirales émotionnelles provoquées par l’usage des réseaux sociaux.

Cette pièce donne un poids visuel à ce que les plateformes s’efforcent de dissimuler : la tristesse post-consultation ressentie par une génération. Une tristesse reconnue, puis étouffée par ceux qui en tirent profit.

Ce n’est pas un portrait, mais une conséquence.
Pas une tête, mais un vide.

A cascade of metallic threads, tangled and dense, floats like a phantom braid in the void. The form evokes a head bowed, overwhelmed, veiled in its own weight—both absent and present. Having nice hair is crucial, comparison to others is normal.

Crafted entirely of iron, the sculpture echoes the heaviness of digital grief. The hair, symbol of vitality and self-expression, is here reduced to a lifeless shroud—rigid, rooted in sorrow. Its chaotic weave mirrors a Brownian path: directionless, nervous, impossible to control—just like the emotional spirals provoked by social media use.

This piece gives visual weight to what platforms work hard to hide: the post-consultation sadness felt by a generation. A sadness acknowledged, then buried by those who benefit most.

It’s not a portrait, but a consequence. Not a head, but a void.

Categories
Featured Green Installation Sculpture Video

Plastic tree

Drugs plastic commercial racks x shadows x sculpture

Video of the dancing shadows of the sculpture

Suspendue à une chaîne métallique, cette forme spectrale émerge d’un amas de fragments plastiques transparents — jetés même avant d’être des vestiges d’étagères publicitaires utilisés pour promouvoir des produits pharmaceutiques. La sculpture flotte comme un fruit contaminé de l’économie moderne : fragile, lumineux, mais saturé des résidus de l’hyperconsommation.

La lumière traverse la structure, projetant un halo chaotique qui révèle la violence invisible des déchets marketing du quotidien. Plastic Tree se dresse comme un monument au cycle de vie invisible de la marchandisation — montrant comment même les structures censées « aider » sont fondamentalement vouées au gaspillage, à la pollution et à l’effondrement.

Un fossile de la logique promotionnelle, suspendu dans un silence stérile.

Suspended by a metal chain, this ghostly form emerges from a mass of transparent plastic fragments—discarded shelving elements once used to promote pharmaceutical products. The sculpture hangs like a contaminated fruit of the modern economy: fragile, luminous, yet saturated with the residues of hyper-consumption. Light penetrates the structure, projecting a chaotic halo that reveals the invisible violence of everyday marketing debris. Plastic Tree stands as a monument to the unseen lifecycle of commodification—how even the structures meant to “help” are wasteful, polluting, and destined to collapse. A fossil of promotional logic suspended in sterile silence.

Categories
Automation Featured Green Installation Sculpture Tech for good Video

The pendulum tree

Dancing Metal Puppets x Magnetic motion x Dead tree x Daily flowers

Sculpture iron – wood – flowers – magnets | 80 x 50 x 50 cm

Dans cette séquence vidéo, des figures humanoïdes en fil de fer oscillent sous un arbre noueux et sans vie, animées non par des ficelles, mais par des forces magnétiques invisibles. Elles se balancent avec une grâce mécanique au-dessus d’un sol parsemé de pétales d’hypomées — ces fleurs qui ne durent qu’un jour avant de disparaître. Le pendule devient l’axe du contrôle, mesurant le temps non en heures, mais en gestes compulsifs et cycles fragiles.

The Pendulum Tree met en scène un rituel de répétition : des êtres artificiels dansent sans fin pendant que la beauté organique se fane en silence. L’arbre, à la fois bourreau et vestige, encadre la scène comme une métaphore de l’existence moderne — où la vie quotidienne devient un mouvement performatif dicté par des systèmes invisibles, et où la nature n’est plus qu’un décor périmé.

Une boucle discrète, fatale, où même la grâce est sous contrôle.

In this video snapshot, wiry human-like figures oscillate beneath a gnarled, lifeless tree, animated not by strings but by invisible magnetic forces. They sway with mechanical grace above a ground scattered with ephemeral morning glory petals—hypomées, flowers that bloom for a single day before vanishing. The pendulum becomes the axis of control, marking time not in hours but in compulsive gestures and fragile cycles.

The Pendulum Tree stages a ritual of repetition: artificial beings dance endlessly while organic beauty withers in silence. The tree, both executioner and relic, frames the scene as a metaphor of modern existence—where daily life becomes performative movement dictated by unseen systems, and nature serves only as expired décor. A quiet, fatal loop where even grace is governed.

Categories
Automation Bodies Installation Sculpture Video

Puppets

Magnetic motion x dancing antic statues x brownian motion x disk sound

Ces marionnettes métalliques suspendues s’inspirent des statues antiques et sont animées par des aimants, produisant un mouvement de rotation chaotique et aléatoire. Leur agitation mécanique, imprévisible, crée une chorégraphie de proximité sans contact.

À l’image des réseaux sociaux, ces figures interagissent à distance : elles s’approchent, s’influencent, s’observent — mais ne se touchent jamais. Chacune reste enfermée dans son axe, comme dans une bulle algorithmique.

L’œuvre met en scène l’illusion de lien : une société de silhouettes agitées, connectées sans intimité, actives sans ancrage.
Le mouvement est continu, mais stérile.
Comme si le chaos social était devenu une fonctionnalité.

These hanged metallic puppets are inspired from antic statues and are animated thanks to magnets, thus creating a chaotic random rotation motion. Like for social networks, puppets have distant interactions and can not touch each others.