
Plastic Rubish x SkyLine x Shadows
Plastic sculpture 50 x 100 x 20 cm
Cette ligne d’horizon n’est pas faite d’acier ni d’ambition, mais de plateaux plastiques de médicaments jetés, soigneusement agencés et éclairés pour imiter la grandeur d’une ville moderne.
Chaque fragment translucide projette une ombre haute — verticale, stérile, répétitive — formant des tours fantomatiques qui rappellent les silhouettes des quartiers financiers ou des pôles technologiques, ou des tours de serveurs, mais ne sont en réalité que des coquilles vides issues de la surconsommation. La prétendue transparence y est de mise.
Ce sont des villes nées du déchet, non de la croissance. L’infrastructure même de nos vies — de la santé à l’espoir — se dessine à travers ce que nous jetons, ce que nous oublions, ce que nous surmédicalisons.
Derrière chaque skyline lumineux se profile une silhouette plus sombre, celle de notre dépendance au bien-être, à la technologie, à la vitesse — le tout enveloppé dans l’illusion du progrès.
Et si nos villes n’étaient que des distorsions de lumière, construites sur le vide, projetées par nos propres mains ?
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This skyline isn’t built of steel or ambition, but of discarded plastic drug trays, carefully arranged and lit to mimic the grandeur of a modern city.
Each translucent fragment throws a tall shadow — vertical, sterile, and repetitive — forming ghostly towers that recall the silhouettes of financial districts and tech hubs, but are, in fact, empty shells of overconsumption.
These are cities born from waste, not growth. The very infrastructure of our lives — from health to hope — is shaped by what we throw away, what we forget, and what we over-medicate.
Behind every glowing skyline is a darker silhouette, cast by our addiction to well-being, tech, and speed, wrapped in the illusion of progress.
What if our cities were just light distortions, built on emptiness, projected from our own hands?