

Z. public apologies at American Congress recording
Ink of museum rubish – 15×100 cm
Cette œuvre visualise les excuses publiques de Z. devant le Congrès américain — non par les mots, mais par la forme sonore. La gravure reproduit exactement l’onde audio de sa phrase : « …and it was my mistake… » Chaque pic est une déchirure de fréquence, chaque creux une rupture de ton, une hésitation, ou une trace de culpabilité — sincère ou calculée.
Sous cette ligne froide, silencieuse, plane une bande-son fantôme : des notes de piano imaginées, qui suggèrent honte, stratégie et orchestration médiatique. Un rythme de tristesse qui n’appartient pas au locuteur, mais à ceux qui ont été touchés. Le piano ne joue pas. Et pourtant, on l’entend.
And I’m Sorry for This Z recontextualise les excuses technologiques scénarisées comme à la fois spectacle et trace — où la voix devient artefact, et le repentir, un bruit mesurable.
L’œuvre interroge : que signifie dire « pardon » quand même la contrition est programmée ?
Un monument au regret fabriqué,
et à l’impossibilité de la sincérité
à l’ère du capitalisme de surveillance.
—
This piece visualizes the public apology of Z. before the U.S. Congress, not in words—but in waveform. The engraved shape is the exact audio transcription of his voice uttering: “…and it was my mistake…” Each spike is a frequency tear, each dip a rupture of tone, hesitation, or guilt—real or performed.
Beneath the cold line of sound lies a haunting soundtrack: silent, imagined piano notes that evoke shame, calculation, and PR orchestration. A rhythm of sadness that doesn’t belong to the speaker but to those affected. The piano doesn’t play. But we hear it.
And I’m Sorry for This Z reframes a scripted tech apology as both spectacle and trace—where voice becomes artifact, and repentance becomes measurable noise. It asks: what does it mean to say sorry when everything—including contrition—is engineered?
A monument to engineered regret, and the impossibility of sincerity in the age of surveillance capital.