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Handroid

Glass hand x Printed circuit x Empty smartphone

A transparent hand, filled with printed circuitry, holds an immaculate smartphone—yet the screen is blank. No app. No notification. No signal.

This synthetic body-part, part-prosthesis, part-avatar, is not simply a hand: it’s an interface. Designed for the gesture of grasping the device, its entire architecture serves the object it holds. But what happens when the object is hollowed out?

By exposing the internal wiring and rendering the phone as a void, Handroid questions who holds what—or whom. Is the hand using the phone, or is the phone defining the hand? The piece echoes our current state of symbiosis: where the body becomes optimized for digital consumption, and the tool becomes the master.

The future is already here, and it’s holding on tight.

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Dopa Screen

Dopamine synthesis x screen shadows x kids hands x universe x La nuit étoilée

Photo 30 x 40 cm

Des dizaines de petites perforations irrégulières illuminent une surface brun poussiéreux, comme une carte céleste. Pourtant, il ne s’agit pas d’une vision du cosmos, mais d’un plan biochimique : le motif reproduit avec exactitude la synthèse moléculaire de la dopamine, ce neurotransmetteur qui régule nos récompenses, nos pulsions, nos dépendances.

Le carton est tenu par la main d’un enfant — à peine visible, mais essentielle. C’est ce geste qui transforme cette carte de signaux neuronaux en ciel étoilé. Une tension fragile émerge : entre l’innocence du jeu et l’omniprésence du conditionnement comportemental.

La surface est déchirée, imparfaite. La lumière est artificielle. Mais l’évocation est immense. Il ne s’agit pas simplement d’une molécule représentée. C’est un écran — au sens propre comme au figuré — à travers lequel toute une génération voit, ressent, réagit, clique. Une réflexion poétique mais incisive sur la manière dont les environnements numériques détournent, dès l’enfance, nos circuits neurochimiques les plus primitifs.

Dozens of small, irregular punctures light up a dusty brown surface like a constellation map. Yet this isn’t a view of the cosmos—it’s a biochemical blueprint. The pattern mimics the exact molecular synthesis pathway of dopamine, the neurotransmitter that governs our rewards, urges, and dependencies.

The cardboard is held by a child’s hand—barely visible, but crucial. Their gesture is what transforms this map of neuronal signals into a starry sky. A fragile tension appears: between the innocence of play and the omnipresence of behavioural conditioning.

The surface is torn, imperfect. The light is artificial. But the evocation is vast. This is not just a representation of a molecule. It is a screen—literal and metaphorical—through which an entire generation sees and feels, reacts and clicks. A poetic yet critical reflection on how digital environments hijack primal neurochemical circuits, from childhood on.

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Dopa

Dopamine synthesis

At first glance, Dopa resembles a minimalist circuit board: glowing nodes, clean intersections, crisp linearity. But beneath its aesthetic geometry lies a biological deception—this is the biochemical pathway of dopamine synthesis, redrawn in the language of electronic engineering.

By merging molecular biology with digital systems design, Clear Shadows underscores a haunting truth: dopamine—the molecule of pleasure, motivation, reward—is no longer just biological. It has become a product, a KPI, a currency manipulated by algorithms designed to maximize engagement, scroll time, and dependence.

This map is not neutral. It’s a weaponized diagram, a portrait of how Big Tech reengineers human behavior by hacking brain chemistry itself.

Dopa is not just a circuit. It’s a trigger, drawn with surgical precision. You’re not addicted to your phone.
You’re addicted to what it’s learned to release.

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Me and My Couch

Brain x Basic need x Couch x Laziness economy

Ink on paper 30 x 40 cm

Essaie de deviner qui sont les points sans étiquette, tu les connais tous !

Cette œuvre se présente comme une carte cérébrale — mais elle fonctionne plutôt comme un miroir. Une neuroéconomie spéculative où le Moi n’est plus un sujet, mais un nœud. Un corps réduit à des besoins primaires : manger, penser, ressentir, jouer, aimer, se reposer. Tous ces élans — légitimes, profondément humains — sont désormais interceptés, détournés, optimisés.

Le canapé n’est pas un confort : c’est un piège. Autour, des nœuds anonymes pulsent en silence des besoins primaires. Mais on peut deviner :

– ce point rose près de Manger pourrait bien être les plateformes de livraison
– celui proche de Penser ressemble fort aux moteurs de suggestion IA
– celui qui gravite autour de Émotion évoque les algorithmes de recommandation de contenu
– le point à peine visible entre Jouer et S’informer pourrait être les plateformes de streaming
– et celui niché entre Sexe et Amis chuchote le nom des applis de rencontre ou des réseaux sociaux

Cette cartographie ne montre pas un cerveau, mais un écosystème économique parasitant son hôte. Un monde où chaque besoin fondamental est intermédié, capté, converti en chiffre d’affaires.
L’économie de la paresse n’est pas un accident : c’est l’aboutissement du capitalisme numérique — mouvement minimal, conversion maximale.

L’intention ultime serait-elle de nous laisser sur notre canapé à scroller, en remplissant nos besoins primaires virtuellement

Au centre : un individu.
À la périphérie : une industrie à plusieurs milliards.
Entre les deux : l’érosion lente de l’autonomie… et peut-être de la condition humaine elle-même.

Try to guess who are unlabelized points!

This work presents itself as a cerebral map—but it operates more like a mirror. A speculative neuroeconomy where Me is no longer a subject, but a node. A body reduced to primal needs: eat, think, feel, play, love, rest. All these impulses—legitimate, human—are now intercepted, diverted, optimised.

The couch is not a comfort; it’s a trap. Around it, unnamed nodes pulse silently. But one can guess:
– that pink dot near “Eat” might be food delivery platforms
– that one by “Think” could well be AI suggestion engines
– the one orbiting “Emotion” seems like content recommendation algorithms
– the barely visible node linking “Play” and “Inform” could be streaming platforms
– and the one tucked between “Sex” and “Friends” whispers dating apps

This mapping doesn’t just show a brain. It reveals an economic ecosystem parasitising its host. One where every basic human need has been intermediated, captured, converted into revenue. The laziness economy is not accidental—it is the endgame of digital capitalism: minimal movement, maximal conversion.

At the core: an individual.
At the periphery: a billion-dollar industry.
In between: the slow erosion of autonomy, and perhaps, of the human condition itself.

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Baby don’t cry

Hair x sorrow x brownian motion x bride

Iron sculpture 50 x 30 x 30 cm

Une cascade de fils métalliques, emmêlés et denses, flotte comme une tresse fantôme dans le vide. La forme évoque une tête penchée, accablée, voilée par son propre poids — à la fois absente et présente. Avoir de beaux cheveux est crucial, se comparer aux autres est devenu normal.

Entièrement façonnée en fer, la sculpture reflète la lourdeur du chagrin numérique. Les cheveux, symbole de vitalité et d’expression de soi, deviennent ici un linceul inerte — rigide, enraciné dans la peine. Son enchevêtrement chaotique rappelle une trajectoire brownienne : sans direction, nerveuse, incontrôlable — comme les spirales émotionnelles provoquées par l’usage des réseaux sociaux.

Cette pièce donne un poids visuel à ce que les plateformes s’efforcent de dissimuler : la tristesse post-consultation ressentie par une génération. Une tristesse reconnue, puis étouffée par ceux qui en tirent profit.

Ce n’est pas un portrait, mais une conséquence.
Pas une tête, mais un vide.

A cascade of metallic threads, tangled and dense, floats like a phantom braid in the void. The form evokes a head bowed, overwhelmed, veiled in its own weight—both absent and present. Having nice hair is crucial, comparison to others is normal.

Crafted entirely of iron, the sculpture echoes the heaviness of digital grief. The hair, symbol of vitality and self-expression, is here reduced to a lifeless shroud—rigid, rooted in sorrow. Its chaotic weave mirrors a Brownian path: directionless, nervous, impossible to control—just like the emotional spirals provoked by social media use.

This piece gives visual weight to what platforms work hard to hide: the post-consultation sadness felt by a generation. A sadness acknowledged, then buried by those who benefit most.

It’s not a portrait, but a consequence. Not a head, but a void.

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Rat Race

Brain model x plexi engraving x clouds

Engraving on plexiglas 20 x 30 cm

Gravé sur une plaque de plexiglas transparent, un réseau neuronal détaillé flotte devant un ciel en dérive — à mi-chemin entre schéma scientifique et carte spirituelle. La structure évoque une coupe corticale, mais dans ce cadre aérien, elle devient métaphore du tapis roulant cognitif moderne : connexions infinies, aucune issue. Le ciel transperce les lignes synaptiques, transformant le cerveau en une prison de lumière et d’air.

Rat Race incarne le paradoxe de notre intellect — capable d’émerveillement, mais piégé dans des boucles d’accélération, de performance et de bruit. Un esprit suspendu, exposé, rendu vain, à la poursuite de sens sous un ciel algorithmique.

Cette gravure de cortex, inspirée des premières représentations neuronales, suspendue sur un fond de nuages mouvants, conjugue précision anatomique et enfermement existentiel. Le cerveau y apparaît disséqué mais flottant, ses circuits figés dans une complexité aussi brillante qu’inutile. À travers cette transparence, Rat Race devient une allégorie — non seulement de la surcharge mentale, mais de la culture start-up elle-même, où l’intelligence, la vitesse et l’innovation tournent à vide… jusqu’au burn-out. Et où de nombreuses start-up se trouvent piégées dans une rat race, une compétition sans fin pour émerger et un jour devenir une licorne, quoi qu’il en coûte!

Le maillage neuronal reflète la logique du capital-risque : connexions accélérées, pensée performative, raisonnement scalable — jusqu’à l’effondrement. L’arrière-plan nuageux suggère la liberté, mais elle reste inaccessible, distordue par la grille. Voici le cerveau comme champ de bataille : là où chaque neurone rivalise, chaque idée se « pitche », et où penser n’est plus un processus — mais une course à la visibilité, au financement, à la survie.

Engraved on a transparent plexiglass sheet, a detailed neural network floats against a drifting sky—part scientific diagram, part spiritual map. The structure resembles a slice of cortex, yet in this elevated setting it becomes a metaphor for the modern cognitive treadmill: endless connections, zero escape. The sky bleeds through the synaptic lines, turning the brain into a prison made of light and air. Rat Race evokes the paradox of our intellect—capable of wonder, yet trapped in loops of acceleration, performance, and noise. A suspended mind, exposed and futile, chasing meaning under an algorithmic sky.

This plexiglass engraving of a cortical section, suspended against a backdrop of drifting clouds, evokes both anatomical precision and existential entrapment. The brain appears dissected yet hovering, its neural circuits frozen in a moment of futile complexity. Through this transparency, Rat Race becomes an allegory—not only of cognitive overload, but of the relentless startup culture where intellect, speed, and innovation spiral into burnout….and where start-up fight for immediate success

The neural mesh mirrors the logic of venture capital: accelerated connections, performative thinking, scalable reasoning—until collapse. The cloudscape behind suggests freedom, but it remains unreachable, distorted through the grid. This is the brain as battleground: one where every neuron competes, every idea pitches itself, and where thinking is no longer a process, but a race for visibility, funding, and survival.

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The pendulum tree

Dancing Metal Puppets x Magnetic motion x Dead tree x Daily flowers

Sculpture iron – wood – flowers – magnets | 80 x 50 x 50 cm

Dans cette séquence vidéo, des figures humanoïdes en fil de fer oscillent sous un arbre noueux et sans vie, animées non par des ficelles, mais par des forces magnétiques invisibles. Elles se balancent avec une grâce mécanique au-dessus d’un sol parsemé de pétales d’hypomées — ces fleurs qui ne durent qu’un jour avant de disparaître. Le pendule devient l’axe du contrôle, mesurant le temps non en heures, mais en gestes compulsifs et cycles fragiles.

The Pendulum Tree met en scène un rituel de répétition : des êtres artificiels dansent sans fin pendant que la beauté organique se fane en silence. L’arbre, à la fois bourreau et vestige, encadre la scène comme une métaphore de l’existence moderne — où la vie quotidienne devient un mouvement performatif dicté par des systèmes invisibles, et où la nature n’est plus qu’un décor périmé.

Une boucle discrète, fatale, où même la grâce est sous contrôle.

In this video snapshot, wiry human-like figures oscillate beneath a gnarled, lifeless tree, animated not by strings but by invisible magnetic forces. They sway with mechanical grace above a ground scattered with ephemeral morning glory petals—hypomées, flowers that bloom for a single day before vanishing. The pendulum becomes the axis of control, marking time not in hours but in compulsive gestures and fragile cycles.

The Pendulum Tree stages a ritual of repetition: artificial beings dance endlessly while organic beauty withers in silence. The tree, both executioner and relic, frames the scene as a metaphor of modern existence—where daily life becomes performative movement dictated by unseen systems, and nature serves only as expired décor. A quiet, fatal loop where even grace is governed.

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Blue sky

IA generated people x Provence sky x Engraving on plexiglass

Plastic engraving – 20 x 30 cm

Une grille suspendue de visages spectraux flotte entre nuages et lumière — chaque visage est unique, mais aucun n’est réel. Générés par un système d’intelligence artificielle précoce, ces portraits représentent des êtres qui n’ont jamais existé. Leurs traits, issus de motifs statistiques, n’ont jamais été façonnés par l’expérience ni traversés par l’émotion.

Chacun de ces visages est volontairement privé de ses sens : pas d’yeux pour voir, pas de bouche pour parler, pas d’oreilles pour entendre. Dépouillés de leurs organes sensoriels, ils deviennent des avatars de la déconnexion — une pure surface sans perception. Gravés sur du plexiglas transparent, ils ne captent la lumière qu’à travers le vide, ne renvoyant que le ciel en arrière-plan.

L’œuvre formule une critique silencieuse de la nature désincarnée des identités générées par les données. Ces humains artificiels, vidés de toute vie intérieure, flottent comme les symboles d’un monde façonné par la représentation sans réalité, la simulation sans âme.

A suspended grid of spectral faces hovers between clouds and sunlight—each face unique, yet no face real. Generated by an early artificial intelligence system, these portraits are of people who never existed. Their features, derived from statistical patterns, were never sculpted by experience or emotion.

Each face is deliberately deprived of its senses: no eyes to perceive, no mouth to speak, no ears to hear. Stripped of sensory organs, they become avatars of disconnection—pure surface without perception. Engraved on transparent plexiglass, the images catch light only through absence, reflecting back nothing but the sky behind them.

The work quietly critiques the disembodied nature of data-generated identities. These artificial humans, emptied of all inner life, float as symbols of a world increasingly shaped by representation without reality, simulation without soul.

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Evolution

Ancient greeks x Screen addiction human diseases x Sea waves

This sequence of silhouetted figures stages a paradoxical choreography. Initially reminiscent of classical Greek athletes in motion, their postures gradually deform, revealing the imprint of modern digital disorders. Curved spines, strained necks, and frozen limbs betray the bodily consequences of screen overexposure and sedentary lifestyles. The athletic ideal crumbles under the weight of addiction to devices. Unlike the heroic friezes of antiquity, here the movement is circular, leading nowhere. In this cycle of apparent evolution, the characters are trapped in an immobile loop — glorifying performance while remaining rooted in technological inertia.

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The anxiety machine

Social rewards x Dopamine shot x Hatred x Notification x Nomophobia

This is a 2 min. compilation of 5 other videos.

The Anxiety Machine condense en deux minutes toute l’architecture émotionnelle de la vie numérique contemporaine. Composée de cinq séquences vidéo étroitement chorégraphiées, l’œuvre suit un crescendo affectif — de la validation à l’effondrement — cartographié à travers les boucles de rétroaction sociale.

« You did a great job » : des larmes tombent doucement tandis que s’affichent des félicitations — simulant l’éclat creux de l’approbation sociale.
« Dopamine Shot » : particules tourbillonnantes et mouvements browniens suggèrent l’excitation chimique, les cycles de récompense manipulés.
« I hate you » : orages, éclairs, déclarations de haine violentes marquent le basculement du plaisir vers l’agression numérique.
« Notification/Gunshot » : des bulles éclatent avec la violence de notifications devenues armes — likes et commentaires se transforment en attaques.
« Anxious Breathing » : l’écran se couvre de buée, la respiration se condense, une silhouette monstrueuse consume silencieusement la présence — à la fois dans et hors de l’écran.

Cette œuvre n’est pas une simple séquence : c’est un système. Une machine de rétroaction alimentée par la peur de l’absence, le besoin d’approbation, le rejet, et la surcharge. The Anxiety Machine révèle comment les plateformes transforment l’attention en névrose, et comment le moi se fragmente sous le poids de l’attente, de l’immédiateté et de la violence invisible.

Ce n’est pas seulement une critique des réseaux sociaux.
C’est une mise en lumière de ce qu’ils font à notre chimie intérieure.

This overall processing and vicious circle may lead to mass anxiety

The Anxiety Machine condenses in two minutes the complete emotional architecture of modern digital life. Constructed from five tightly choreographed video segments, the piece follows a crescendo of affect—from validation to collapse—mapped through social feedback loops.

  1. “You did a great job”: tears fall gently as congratulatory words flash—simulating the hollow glow of social affirmation.
  2. “Dopamine Shot”: swirling particles and Brownian motion suggest chemical excitation, manipulated reward cycles.
  3. “I hate you”: storms, flashes, and violent declarations of hate punctuate a shift from pleasure to digital aggression.
  4. “Notification/Gunshot”: bubbles explode with the sharpness of alerts turning into weapons—likes and comments become assaults.
  5. “Anxious Breathing”: the screen fogs, breath condenses, and a monstrous figure silently consumes presence—simultaneously inside and outside the screen.

This work is not merely a sequence; it is a system. A feedback machine fueled by fear of absence, approval, rejection, and overload. The Anxiety Machine exposes how platforms convert attention into neurosis, and how the self fragments under the weight of expectation, immediacy, and invisible violence.

It is not just about social networks. It is about what they are doing to our chemistry.

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Lords of kingdom

Engraving x Tech leaders x Rushmore mount

Four ghostlike silhouettes emerge from a translucent surface, bathed in an electric blue glow. These are not just any faces—they resemble tech leaders elevated to divine status, an updated Mount Rushmore carved not in stone but in light and circuitry.

Stripped of texture, emotion, and depth, the engravings reveal the abstraction of power in the digital age. Their smiles are algorithmic, their gaze vacant—yet their influence is ubiquitous. Framed like icons, they preside over a kingdom not built on land, but on data, platforms, and control over time and attention.

This piece subtly dissects the mythologisation of technology’s elite. Beneath the polished lines lies an uncomfortable question: who writes the code that writes the world—and at what cost?

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Hashima

Gafa stock exchange annual growth x Hokusai wave

Engraving on Plexiglas x Led blue light20 x 30 cm

Dans cette œuvre, une vague stylisée — qui évoque la célèbre Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai — émerge de centaines de traits gravés, éclairés par une lumière LED froide. Mais ici, la vague est abstraite, algorithmique, presque numérique. À sa base : une silhouette dentelée qui rappelle l’île de Hashima, cité minière japonaise abandonnée, ville fantôme d’une ambition industrielle révolue.

La courbe de la vague reprend les graphiques de croissance annuelle des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Un tsunami de valeur cumulée, une forme de violence économique rendue avec une finesse poétique. La lumière anime les lignes à la manière de mouvements boursiers, évoquant à la fois séduction et menace.

Hashima Dead City est un monument à l’obsolescence. Ce qui autrefois s’élevait au nom du progrès repose désormais englouti sous l’accélération technologique. La vague s’écrasera.
La ville a déjà disparu.
Ne subsistent que les courbes — illuminées, suspendues.

In this piece, a stylized wave—reminiscent of Hokusai’s iconic Great Wave off Kanagawa—emerges from hundreds of engraved dashes lit by cold LED light. But here, the wave is abstract, algorithmic, almost digital. At its base: a jagged silhouette echoing the island of Hashima, the abandoned Japanese mining city, ghost town of industrial ambition.

The curvature of the wave mirrors the annual growth charts of the GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). It is a tsunami of compounded value, a form of economic violence rendered with poetic finesse. The light animates the lines like stock movements, evoking both seduction and menace.

Hashima Dead City is a monument to obsolescence. What once rose in the name of progress now lies sunken beneath technological acceleration. The wave will crash. The city has already disappeared. Only the metrics remain—lit and suspended.

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Flowers

Gafa turnover growth rate x Poppies

Engraving on Plexiglas + Led light

At first glance, a delicate field of luminous poppies stretches across the surface. But these flowers bloom according to a different rhythm—their size corresponds precisely to the annual turnover growth rate of the one of the tech giants, from their early years to the creation date of this work.

What appears botanical is, in truth, economic. Each stem is a data timeline. Each flower head, a flourish of exponential expansion. From bud to overgrown bloom, the composition evokes both vitality and imbalance. Nature becomes a proxy for figures—living growth mimicking corporate domination.

The progression suggests no plateau. This is not an allegory of natural life cycles, but of unchecked scaling. These flowers will not wilt. They are engineered to thrive endlessly.

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Puppets

Engraving on Plexiglas + Blue Led light

Two figures suspended, motionless yet exposed—one with a glass in hand, the other reaching out, crowned. Both are bound by strings, manipulated from above, their autonomy only an illusion. The scene evokes antiquity through their posture and attire, yet it is contemporary in essence. These are not classical archetypes, but social roles—power, seduction, dominance, influence—stripped of context and agency.

The threads that bind are neither visible mechanisms nor metaphorical abstractions—they are the digital, cultural, and algorithmic forces pulling at modern identity. Under the sterile glow of LED, these glowing silhouettes reveal how roles are performed more than inhabited. Whether on a screen or a stage, both are played.

This exact precise scene can be found in a museum, with the two characters in this exact position

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Monsters

IA fake faces x no sense

Engraving on Plexi + Blue light Led – 30 x 20 cm

Douze visages spectraux s’alignent tels des apôtres numériques — figures d’une nouvelle religion, codée en pixels et en probabilité. Aucun de ces individus n’existe. Leur dieu ne se voit pas. Générés par une IA d’avant l’ère ChatGPT&co lancée par un lanceur d’alerte issu de la Big Tech, ces portraits visaient à dénoncer la montée en puissance de l’illusion générative. Ici, ils reviennent privés de tous leurs sens : pas d’yeux, pas d’oreilles, pas de bouche — aucune entrée, aucune sortie.

Monsters transfigure ces ensembles de données anonymes en icônes sacrées et vides. Illuminées par une lumière LED bleue, les gravures suggèrent une transcendance — mais n’offrent que l’absence. Il ne s’agit pas de présence divine, mais de vacuité synthétique. Ces « apôtres » ne prêchent pas — ils ne voient rien, n’entendent rien, ne disent rien.

Ce sont les figures de remplacement d’un futur où l’humain est simulé, indexé, effacé — et vénéré comme artefact.

Twelve (like apostle) spectral faces line up like digital apostles—figures of a new religion, one coded in pixels and probability. None of these individuals exist. Generated by a pre-ChatGPT-era AI launched by a Big Tech whistleblower, these portraits were meant to denounce the rising power of generative illusion. Here, they return stripped of all senses: no eyes, no ears, no mouths—no way in, no way out.

Monsters transfigures these anonymous datasets into sacred, vacant icons. Illuminated by blue LED light, the engravings suggest transcendence—but offer only absence. This is not divine presence, but synthetic vacancy. The “apostles” here don’t preach—they observe nothing, hear nothing, say nothing.

They are placeholders for a future where the human is simulated, indexed, erased—and worshipped as artifact.

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Addictions

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I am your product

Pigeons x Internet users categorization

Quand vous ne payez pas pour un produit, c’est que vous êtes le produit.
Les utilisateurs d’Internet sont devenus dépendants de leur fil personnalisé.

Un essaim de pigeons pixellisés bat des ailes avec régularité, reflété et démultiplié en taches numériques abstraites. Au premier regard, ce sont des oiseaux. Au second, ce sont des usagers — conditionnés, catégorisés, convoqués par une main invisible. Le grain jeté n’est pas de la nourriture, mais du contenu. Ce qui suit est mécanique : attraction, alignement, addiction.

Le chœur commence : « Nous sommes votre produit » — une ritournelle aussi absurde que précise. Les pigeons incarnent chacun de nous, attirés dans le flux, personnalisé, optimisé, monétisé. La voix de l’algorithme devient la faim du troupeau.

Puis vient la supplique finale : « Please feed us. »
Ce qui commence comme une récompense se termine en dépendance. L’humain devient pigeon. Le pigeon devient prototype. Et la boucle ne s’arrête jamais.

Une allégorie condensée du design prédictif et de la faim comportementale.

When you do not pay for a product, you may be the product. Internet users became addicted to their personnalized feed

A swarm of pixelated pigeons flutters rhythmically, mirrored and multiplied into digital inkblots. At first glance, they are birds. At second, they are users—conditioned, categorized, and summoned by a hand they cannot see. The grain thrown is not food, but content. What follows is mechanical: attraction, alignment, addiction.

The chorus begins: “We are your product”—a chant as absurd as it is accurate. The pigeons stand in for all of us, lured into the feed, personalized, optimized, monetized. The voice of the algorithm is now the hunger of the flock.

Then the final plea: “Please feed us.”
What begins as reward ends in dependency. The human becomes pigeon. The pigeon becomes prototype. And the loop never ends.

A compressed allegory of predictive design and behavioral hunger.

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The Bride II

Hair x Brownian motion x Sorrow

Led light engraving on plexiglass – 30 x 40 cm

Une masse spectrale de lignes en cascade évoque une crinière lumineuse — dense, indomptable, presque céleste. Mais cette chevelure n’a pas de visage. Sa brillance est anonyme, sa perfection désincarnée. Elle s’élève comme de la fumée ou une charge électrostatique, une poussée brownienne d’angoisses invisibles.

Ici, la beauté n’est pas un choix, mais une pression. Une apparition digitale sculptée par les attentes du flux. Dans cette œuvre, la féminité monumentale devient spectrale — une silhouette conçue pour être regardée, pas pour exister. Le bruit visuel vibre doucement à chaque like silencieux, à chaque scroll.

Le résultat n’est pas la sérénité, mais le tremblement.

La mise en lumière de la gravure résonne tel un flash, tels les feux de la rampe

A ghostly mass of cascading lines evokes a glowing mane—dense, unruly, almost celestial. But this hair has no face. Its brilliance is anonymous, its perfection disembodied. It floats upward like smoke or static electricity, a Brownian surge of invisible anxieties.

Here, beauty is pressure, not choice. A digital apparition sculpted by the expectations of the feed. In this piece, the monumental femininity becomes spectral—a silhouette built for gazes, not for grounding. The visual noise vibrates softly with every silent like, every scroll. The result is not serenity, but tremor. Beneath the sheen lies exhaustion.

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The Bride

Light engraving with blue Led – 30*20 cm

Une cascade de filaments lumineux, suspendue dans un cadre de silence. Ce n’est pas un voile — c’est un torrent capillaire, fluide selon une logique brownienne, encodé dans la lumière. The Bride reste immobile, sans visage, définie uniquement par sa présence intangible. Son identité est perdue, son mouvement simulé. Son chagrin, en revanche, est bien réel.

L’œuvre évoque le cercle vicieux entre apparence et réseaux sociaux. La chevelure devient donnée — filtrée, façonnée, jugée. Une métaphore visuelle de la féminité numérique, de la comparaison constante et de la perte de soi. La lumière bleue n’a rien de paisible : c’est la lueur froide d’un écran, la nuit.

The Bride est à la fois intime et systémique. Derrière la douceur se cache une donnée brutale : 38 % des adolescentes se sentent plus mal dans leur peau après avoir été exposées à Instagram. Ce n’est pas juste de la lumière. C’est une érosion émotionnelle, une tristesse éditée, un dommage numérique — rendu silencieusement beau.

A cascade of luminous filaments, suspended in a frame of silence. This is no veil—it’s a hair-like torrent, flowing in Brownian randomness, encoded in light. The Bride stands still, faceless, defined only by her intangible presence. Her identity is lost, her movement simulated. Her sorrow, however, is very real.

The work evokes the troubling feedback loop of social media and appearance. Hair becomes data—filtered, shaped, judged. A visual metaphor for digital femininity, comparison, and loss of self. The blue light isn’t serene; it’s the cold glow of a screen at night.

The Bride is both intimate and systemic. Behind the softness lies a hard statistic: 38% of teenage girls feel worse about themselves after being exposed to Instagram. This isn’t just light. It’s emotional erosion, curated sadness, and digital damage—made quietly beautiful.

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The walking sleeper

My heart rate x night duration x number of kms for one month

Drawing – 30×20 cm

J’ai utilisé un bracelet connecté pour suivre pendant 30 jours les principales données biométriques que mon corps pouvait produire. De nombreuses améliorations de santé pourraient théoriquement découler de cette collecte — ou pas — surtout avec l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle.

Ce dessin minimaliste a été généré à partir de ce suivi : fréquence cardiaque, durée du sommeil, distance quotidienne parcourue. Chaque trio de lignes représente une journée : une lune pour le sommeil, un cœur pour le rythme cardiaque, une empreinte pour le mouvement. Trente jours, trente récits muets — cartographiés sans mots.

La géométrie semble propre, rationnelle. Mais la grille révèle autre chose : des rythmes de fatigue, un repos inégal, une anxiété discrète en mouvement. Malgré les promesses de santé optimisée, les données racontent une autre histoire — celle d’une surveillance déguisée en soin de soi, d’algorithmes qui promettent des éclairages mais récoltent des routines.

The Walking Sleeper trace une frontière entre le soi quantifié et le soi marchandisé.
Un journal sans narration.
Une vie réduite à des signaux.
De la beauté dans la retenue — mais une inquiétude profonde dans le silence.

I used my wrist bracelet to monitor during 30 days precisely my main body metrics that it could capture. Lots of health improvements could be performed thanks to the collection of all these personal data & A.I on top of this….or not!

This minimalist drawing was generated from one month of biometric tracking—captured through a wrist device that monitored heart rate, sleep duration, and daily distance walked. Each trio of lines encodes a day: a moon for sleep, a heart for pulse, a footstep for movement. Thirty days, thirty silent stories—mapped without words.

The geometry seems clean, rational. But the grid reveals more: fatigue rhythms, uneven rest, quiet anxiety in motion. Despite the promise of optimized health, the data tells another story—one of surveillance disguised as self-care, and algorithms promising insight but harvesting routine.

The Walking Sleeper draws a boundary between the quantified self and the commodified self. A diary without narrative. A life reduced to signals. Beauty in restraint—but disquiet in the silence.