I’m concerned by life progressive automation, digital manipulation, screen addictions, environmental passive destruction, digital profits unsharing, vacuity of this digital race and impact on our life and bodies….and much more. Check full portfolio here (pdf) or enter the artist blog
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Last work
- Tadam
Blood x Gears x Social Noise x Tear Drops
Ink on paper 60 x 40 cm
Cette composition se déploie comme une constellation fragmentée de taches rouges, évoquant à la fois des éclaboussures de sang, des micro-engrenages défectueux et des larmes isolées. Le fond d’un blanc éclatant amplifie la violence silencieuse de chaque trace, telle une surface clinique troublée par un traumatisme invisible. L’œuvre oscille entre l’organique et le mécanique, entre la blessure intime et le dérèglement collectif. Chaque point semble à la fois accidentel et programmé, renvoyant à un système où émotion, données et altération se fondent sans distinction. D’une esthétique minimale mais d’une densité conceptuelle marquée, la pièce interroge les seuils du contrôle et de l’effondrement dans un monde gouverné par un code invisible.
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This composition unfolds as a fragmented constellation of red stains, evoking at once blood splatters, malfunctioning micro-gears, and isolated teardrops. The stark white background amplifies the silent violence of each mark, like a clinical surface disrupted by unseen trauma. The work oscillates between the organic and the mechanical, the intimate wound and collective disturbance. Each dot feels both accidental and programmed, pointing to a system where emotion, data, and damage are indistinguishably merged. Aesthetically minimal, conceptually dense, the piece questions the thresholds of control and collapse in a world governed by invisible code.
- The forest
Ink on paper 30 x 20 cm
Un enchevêtrement de racines, vrilles, dendrites et structures cellulaires s’étend sur la page — à la fois réseau neuronal, vestige végétal et ruine topographique. La composition refuse tout point focal, obligeant le regard à errer, comme à travers le fantôme d’une forêt ou d’un système d’exploitation oublié, encore traversé de données perdues.
Cette pièce évoque l’architecture de la mémoire, comme saisie au moment où elle commence à se dissoudre — neurones qui se fracturent, racines qui se rétractent, systèmes qui se désagrègent en motifs épars. Elle semble vivante, mais à peine. Un mycélium post-biologique, ou l’ultime écho d’une carte cognitive dessinée à la main avant que l’introspection ne soit remplacée par l’apprentissage machine.
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A tangle of roots, tendrils, dendrites, and cellular structures spreads across the page—part neural network, part vegetal relic, part topographic ruin. The composition resists a focal point, demanding the viewer to wander through it, like through the ghost of a forest or a forgotten operating system still pulsing faintly with lost data.
This piece evokes the architecture of memory, as if captured in the moment it begins to dissolve—neurons fracturing, roots retracting, systems breaking down into scattered patterns. It feels alive, but barely. A post-biological mycelium, or the last echo of a cognitive map drawn by hand before machine learning replaced introspection.
- Pirates attack
Transparency x Spike x Flagship x Pirate
Photo of glass waste sculpture (50 x 60 cm) on my bed
Cette photographie saisit une sculpture fantomatique composée d’éclats de verre, assemblés telle une frégate spectrale échouée sur une surface douce et domestique. Le jeu entre la translucidité et la netteté évoque à la fois la vulnérabilité et la menace — des formes fragiles dressées comme des voiles menaçantes dans une tempête invisible. Chaque pointe suggère à la fois une arme et un avertissement, comme si l’entropie avait pris le commandement d’un navire jadis fier.
L’œuvre brouille les frontières entre ruine et rébellion, transparence et opacité, sécurité et intrusion.
Intrusion radicale d’une élégance violente, elle transforme l’intime en champ de bataille d’une piraterie symbolique.—
This photograph captures a ghostly sculpture made of glass shards, assembled like a spectral flagship run aground on a soft, domestic surface. The interplay of translucence and sharpness evokes both vulnerability and threat—fragile forms rising as menacing sails in an invisible storm. Each spike suggests both a weapon and a warning, as if entropy had taken command of a once-proud vessel. The piece blurs the line between ruin and rebellion, transparency and opacity, safety and incursion. A radical intrusion of violent elegance, it turns the intimate into a battleground of symbolic piracy.
- Persephone
Half Greek statue from Persephone x No Brain x Jewels x Closed eyes
Drawing on paper 40 x 30 cm
Cette apparition pâle de Perséphone n’émerge pas du marbre, mais de l’absence. Rendue visible par une constellation fantomatique de points, la figure flotte à mi-chemin entre la forme et le vide — inachevée, effacée, ou simplement en train de disparaître.
L’allusion mythologique est explicite : Perséphone, déesse des deux mondes — lumière et souterrain, surface et ombre — est ici suspendue. Mais sa couronne a disparu, remplacée par le néant, son regard est clos, sa tête vide — une critique directe des icônes modernes, vidées de pensée, de conscience, de résistance.
Les bijoux, encore visibles, brillent avec ironie — symboles de valeur sans identité, de beauté sans voix. Son cerveau manquant n’est pas une absence, mais une extraction — peut-être délibérée. Peut-être une stratégie de survie.
Perséphone devient ainsi une allégorie du corps passif à l’ère de l’automatisation :
Élégant, inerte, orné, aveugle.—
This faint apparition of Persephone emerges not from marble, but from absence. Rendered through a ghostly constellation of dots, the figure floats halfway between form and void—unfinished, erased, or simply fading.
The mythological allusion is clear: Persephone, goddess of dual worlds—light and underworld, surface and shadow—is caught in suspension. But here, her crown is replaced by nothingness, her gaze closed, her head empty—a critique of modern icons stripped of thought, awareness, or resistance.
The jewels, still visible, mockingly gleam—symbols of value without identity, of beauty without voice. Her missing brain is not a lack, but a removal—perhaps deliberate. Perhaps a survival tactic.
Persephone becomes a commentary on the passive body in the age of automation:
Elegant, inert, adorned, blind. - Under the sea
Plastic bags x fishes x dead trees
Plastic – Wood – Flowers | 70 x 50 x 50 cm
Cette sculpture, faussement délicate, met en scène un drame écologique silencieux : une branche morte, tordue, évoque un bois flotté immergé ou un corail blanchi, tandis que des fragments de plastique rose vif imitent des poissons ou une flore dérivante. La tension réside dans leur ambiguïté — sont-ils vivants ou déjà des vestiges synthétiques ?
Ces « créatures » en plastique dérivent sans but, prises dans une chorégraphie de disparition, suspendues dans un océan hors du temps. L’œuvre rend visible la violence poétique de la pollution, suggérant un futur où même la beauté est artificielle, détachée de toute racine.
Ici, la nature ne renaît plus. Elle est mise en scène. Et lentement, elle s’étouffe.
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This deceptively delicate sculpture stages a silent ecological drama: a twisted dead branch evokes submerged driftwood or bleached coral, while fragments of bright pink plastic mimic fish or floating flora. The tension lies in their ambiguity—are they alive or already synthetic remains? The plastic “creatures” drift aimlessly, caught in a choreography of disappearance, suspended in a timeless ocean. The piece renders visible the poetic violence of pollution, suggesting a future where even beauty is artificial, detached from all roots. Nature here is no longer reborn, only staged, and slowly suffocated.
- Spider
Iron – 10 x 20 x 20 cm
Avec une élégance troublante, cette créature arachnéenne étend ses pattes comme des antennes — prêtes à piéger, ressentir, cartographier. Forgée en fil de fer, sa matière n’est pas un hasard : froide, conductrice, invasive. Elle ne rampe pas sur les murs — elle circule dans le domaine numérique, tissant un réseau qui capture bien plus que des insectes. Elle scanne.
Cette araignée n’est pas biologique. C’est une métaphore du Web lui-même. Silencieuse, omniprésente, résiliente, elle érige des architectures invisibles où la donnée devient proie. La sculpture évoque la surveillance, le traçage, le ciblage comportemental — et surtout, l’enfermement.
La forme est légère, mais le sens est lourd.
La toile est absente
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With unsettling elegance, this arachnid creature extends its legs like antennae—ready to trap, feel, map. Forged from wire, its material is no accident: cold, conductive, invasive. It does not crawl across walls—it crawls across the digital realm, spinning a network that entangles more than insects. It scans.
This spider is not biological. It’s a metaphor for the Web itself. Silent, omnipresent, and resilient, it builds invisible architectures where data becomes prey. The sculpture references surveillance, tracking, behavioral targeting, and above all, entrapment.
The form is light, but the meaning is heavy.
- I ‘m a Unicorn
Dead tree x Wood x Color Pencil x Trophy Hunting
Wood – pencil – Iron | 70 x 40 x 30 cm
Cette sculpture fusionne la solennité d’un trophée de chasse avec la fragilité d’une créature fantasmée. Une branche noueuse de romarin, évoquant des bois, s’élève depuis un tronc incrusté de copeaux de crayons pastel — traces de création, d’érosion et d’épuisement. La naiveté de l’enfant a cessé.
La licorne, icône de pureté et d’imaginaire, est étrangement absente : ne subsiste que son socle évidé, exposé comme une conquête. Ici, la licorne devient la proie ultime — non des chasseurs d’autrefois, mais des start-ups modernes lancées dans une course effrénée à la disruption.
C’est la tête trophée du capitalisme de l’innovation, où même le merveilleux doit être dompté, scalé et monétisé.
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This sculptural hybrid merges the solemnity of a hunting trophy with the fragility of a fantasized creature. A gnarled branch, shaped like antlers or a horn, rises from a trunk encrusted with pastel pencil shavings—traces of creation, erosion, and overuse. The unicorn, icon of purity and imagination, is conspicuously absent: what remains is its hollowed pedestal, a relic displayed like a conquest. In this reading, the unicorn becomes the ultimate prey—not of ancient hunters, but of modern start-ups chasing disruption at all costs. It is the prize head mounted by innovation’s self-congratulatory culture, where even the fantastical must be subdued, scaled, and monetized.
- Fake True
IA generated faces x Removed senses
Iron sculpture| 90 x 50 x 10 cm
Suspendus dans le silence, ces masques en fil de fer évoquent des visages humains déformés — réceptacles vides, sans oreilles, sans bouche, sans yeux, originalement généré par une IA. Ils flottent tels des fantômes numériques, hantant l’espace par une absence troublante d’identité et de perception. Chaque forme rappelle le bruit génératif de l’intelligence artificielle tentant de simuler l’humain sans jamais en saisir l’essence.
Ces « visages » ne sont ni vrais ni faux, mais des composites dérangeants, nés d’ensembles d’entraînement et d’abstraction. Leurs sens manquants témoignent d’un monde où la donnée remplace l’expérience, où l’expression devient un écho sans origine. Ou le digital remplace l’humain.
Le spectateur se retrouve face à un miroir… qui ne reflète plus rien.
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Suspended in silence, these wireframe masks evoke distorted human faces—empty vessels devoid of ears, mouths, or eyes. They float like digital phantoms, haunting the space with an eerie absence of identity and perception. Each form recalls the generative noise of artificial intelligence attempting to simulate the human without ever grasping its essence. These “faces” are neither real nor false, but unsettling composites born from training sets and abstraction. Their missing senses speak to a world where data replaces experience, and expression becomes an echo without origin. The viewer confronts a mirror that does not reflect.
- Addictions
Mobile x Addiction molecules
Iron – Wood – Pine balls | 70 x 40 x 40 cm
Cette sculpture cinétique flotte avec délicatesse dans l’espace, mais son élégance dissimule une vérité brutale : chaque forme géométrique reproduit la structure moléculaire exacte de substances addictives — alcool, cocaïne, nicotine, opioïdes. Suspendue comme un mobile d’enfant, l’œuvre détourne son innocence en incarnant les mécanismes biochimiques de la dépendance.
L’équilibre est trompeur : un simple mouvement dérègle l’ensemble, rappelant la fragilité du contrôle neurochimique. La lumière projette des ombres emmêlées, prolongeant l’emprise chimique au-delà de l’objet lui-même.
L’œuvre met en scène l’addiction comme un système, une chorégraphie — silencieuse, belle, et profondément destructrice.
Une innocence perdue
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This kinetic sculpture floats delicately in space, yet its elegance masks a brutal truth: each geometric shape reproduces the exact molecular structure of addictive substances—alcohol, cocaine, nicotine, opioids. Suspended like a child’s mobile, the piece subverts its innocence by embodying the biochemical mechanisms of dependency. The balance is deceptive: a single movement disrupts the whole, echoing the fragile equilibrium of neurochemical control. Light casts tangled shadows, extending the chemical grip beyond the object itself. The work stages addiction as both system and choreography—silent, beautiful, and deeply destructive.
- Plastic tree
Pharmacy marketing plastic rubish x Light transparency x Low hanging fruit
Plastic sculpture 90 x 50 x 50 cm
Suspendue à une chaîne métallique, cette forme spectrale émerge d’un amas de fragments plastiques transparents — éléments d’étagères jetés, avant même d’être utilisés pour mettre en valeur des produits pharmaceutiques. Des rebuts. Des coproduits produits inutilement. La sculpture flotte comme un fruit contaminé de l’économie moderne : fragile, lumineux, mais saturé des résidus de l’hyperconsommation.
La lumière traverse la structure, projetant un halo chaotique qui révèle la violence invisible des déchets marketing du quotidien. Plastic Tree se dresse comme un monument au cycle de vie invisible de la marchandisation — montrant comment même les structures censées « aider » sont vouées à l’excès, à la pollution, à l’effondrement.
Un fossile de la logique promotionnelle, suspendu dans un silence stérile.
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Suspended by a metal chain, this ghostly form emerges from a mass of transparent plastic fragments—discarded shelving elements once used to promote pharmaceutical products. The sculpture hangs like a contaminated fruit of the modern economy: fragile, luminous, yet saturated with the residues of hyper-consumption. Light penetrates the structure, projecting a chaotic halo that reveals the invisible violence of everyday marketing debris. Plastic Tree stands as a monument to the unseen lifecycle of commodification—how even the structures meant to “help” are wasteful, polluting, and destined to collapse. A fossil of promotional logic suspended in sterile silence.
- Dancing Puppets
Iron puppets x Chaotic movement
Iron sculpture & magnets 50 x 50 x 50 cm
Trois silhouettes filiformes surgissent dans un mouvement spectral, façonnées en fil de fer torsadé — humanoïdes mais fracturées, comme sculptées en plein spasme. Leurs formes fantomatiques évoquent à la fois la vitalité et la déformation, prises dans une danse sans rythme ni intention.
Dancing Puppets met en scène une chorégraphie du contrôle et du désordre : des corps animés par des forces invisibles, privés de volonté, dansant au rythme d’un algorithme. Ce chaos n’est pas aléatoire — il reflète nos gestes sous des systèmes que nous ne maîtrisons plus.
Ces marionnettes, c’est nous : emmêlés, réactifs, déconnectés, mais synchronisés avec une machinerie devenue trop complexe pour être comprise.
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Three wiry figures emerge in spectral motion, crafted from twisted iron wire—humanoid but fractured, as if sculpted mid-twitch. Their ghostly forms suggest both vitality and distortion, caught in an endless dance without rhythm or intent. Dancing Puppets stages the choreography of control and disarray: bodies animated by invisible forces, stripped of agency, dancing to an algorithmic beat. The chaos is not random—it mirrors our movements under systems we no longer master. These puppets are us: tangled, reactive, disconnected yet in sync with a machinery too complex to grasp.
- Rat Race
Brain model x plexi engraving x clouds Engraving on plexiglas 20 x 30 cm
Gravé sur une plaque de plexiglas transparent, un réseau neuronal détaillé flotte devant un ciel en dérive — à mi-chemin entre schéma scientifique et carte spirituelle. La structure évoque une coupe corticale, mais dans ce cadre aérien, elle devient métaphore du tapis roulant cognitif moderne : connexions infinies, aucune issue. Le ciel transperce les lignes synaptiques, transformant le cerveau en une prison de lumière et d’air.
Rat Race incarne le paradoxe de notre intellect — capable d’émerveillement, mais piégé dans des boucles d’accélération, de performance et de bruit. Un esprit suspendu, exposé, rendu vain, à la poursuite de sens sous un ciel algorithmique.
Cette gravure de cortex, inspirée des premières représentations neuronales, suspendue sur un fond de nuages mouvants, conjugue précision anatomique et enfermement existentiel. Le cerveau y apparaît disséqué mais flottant, ses circuits figés dans une complexité aussi brillante qu’inutile. À travers cette transparence, Rat Race devient une allégorie — non seulement de la surcharge mentale, mais de la culture start-up elle-même, où l’intelligence, la vitesse et l’innovation tournent à vide… jusqu’au burn-out. Et où de nombreuses start-up se trouvent piégées dans une rat race, une compétition sans fin pour émerger et un jour devenir une licorne, quoi qu’il en coûte!
Le maillage neuronal reflète la logique du capital-risque : connexions accélérées, pensée performative, raisonnement scalable — jusqu’à l’effondrement. L’arrière-plan nuageux suggère la liberté, mais elle reste inaccessible, distordue par la grille. Voici le cerveau comme champ de bataille : là où chaque neurone rivalise, chaque idée se « pitche », et où penser n’est plus un processus — mais une course à la visibilité, au financement, à la survie.
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Engraved on a transparent plexiglass sheet, a detailed neural network floats against a drifting sky—part scientific diagram, part spiritual map. The structure resembles a slice of cortex, yet in this elevated setting it becomes a metaphor for the modern cognitive treadmill: endless connections, zero escape. The sky bleeds through the synaptic lines, turning the brain into a prison made of light and air. Rat Race evokes the paradox of our intellect—capable of wonder, yet trapped in loops of acceleration, performance, and noise. A suspended mind, exposed and futile, chasing meaning under an algorithmic sky.
This plexiglass engraving of a cortical section, suspended against a backdrop of drifting clouds, evokes both anatomical precision and existential entrapment. The brain appears dissected yet hovering, its neural circuits frozen in a moment of futile complexity. Through this transparency, Rat Race becomes an allegory—not only of cognitive overload, but of the relentless startup culture where intellect, speed, and innovation spiral into burnout….and where start-up fight for immediate success
The neural mesh mirrors the logic of venture capital: accelerated connections, performative thinking, scalable reasoning—until collapse. The cloudscape behind suggests freedom, but it remains unreachable, distorted through the grid. This is the brain as battleground: one where every neuron competes, every idea pitches itself, and where thinking is no longer a process, but a race for visibility, funding, and survival.
- Plastic tree
Drugs plastic commercial racks x shadows x sculpture
Video of the dancing shadows of the sculpture
Suspendue à une chaîne métallique, cette forme spectrale émerge d’un amas de fragments plastiques transparents — jetés même avant d’être des vestiges d’étagères publicitaires utilisées pour promouvoir des produits pharmaceutiques. La sculpture flotte comme un fruit contaminé de l’économie moderne : fragile, lumineux, mais saturé des résidus de l’hyperconsommation.
La lumière traverse la structure, projetant un halo chaotique qui révèle la violence invisible des déchets marketing du quotidien. Plastic Tree se dresse comme un monument au cycle de vie invisible de la marchandisation — montrant comment même les structures censées « aider » sont fondamentalement vouées au gaspillage, à la pollution et à l’effondrement.
Un fossile de la logique promotionnelle, suspendu dans un silence stérile.
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Suspended by a metal chain, this ghostly form emerges from a mass of transparent plastic fragments—discarded shelving elements once used to promote pharmaceutical products. The sculpture hangs like a contaminated fruit of the modern economy: fragile, luminous, yet saturated with the residues of hyper-consumption. Light penetrates the structure, projecting a chaotic halo that reveals the invisible violence of everyday marketing debris. Plastic Tree stands as a monument to the unseen lifecycle of commodification—how even the structures meant to “help” are wasteful, polluting, and destined to collapse. A fossil of promotional logic suspended in sterile silence.
- The pendulum tree
Dancing Metal Puppets x Magnetic motion x Dead tree x Daily flowers
Sculpture iron – wood – flowers – magnets | 80 x 50 x 50 cm
Dans cette séquence vidéo, des figures humanoïdes en fil de fer oscillent sous un arbre noueux et sans vie, animées non par des ficelles, mais par des forces magnétiques invisibles. Elles se balancent avec une grâce mécanique au-dessus d’un sol parsemé de pétales d’hypomées — ces fleurs qui ne durent qu’un jour avant de disparaître. Le pendule devient l’axe du contrôle, mesurant le temps non en heures, mais en gestes compulsifs et cycles fragiles.
The Pendulum Tree met en scène un rituel de répétition : des êtres artificiels dansent sans fin pendant que la beauté organique se fane en silence. L’arbre, à la fois bourreau et vestige, encadre la scène comme une métaphore de l’existence moderne — où la vie quotidienne devient un mouvement performatif dicté par des systèmes invisibles, et où la nature n’est plus qu’un décor périmé.
Une boucle discrète, fatale, où même la grâce est sous contrôle.
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In this video snapshot, wiry human-like figures oscillate beneath a gnarled, lifeless tree, animated not by strings but by invisible magnetic forces. They sway with mechanical grace above a ground scattered with ephemeral morning glory petals—hypomées, flowers that bloom for a single day before vanishing. The pendulum becomes the axis of control, marking time not in hours but in compulsive gestures and fragile cycles.
The Pendulum Tree stages a ritual of repetition: artificial beings dance endlessly while organic beauty withers in silence. The tree, both executioner and relic, frames the scene as a metaphor of modern existence—where daily life becomes performative movement dictated by unseen systems, and nature serves only as expired décor. A quiet, fatal loop where even grace is governed.
- Metaboliks
Metabolic processing x Mobile notifications x Chemistry swap & social depression x Boehringer
Metaboliks réinterprète un fragment de la célèbre carte métabolique Boehringer Mannheim, conçue à l’origine pour représenter l’ensemble des réactions cellulaires humaines. Mais ici, la rigueur biochimique s’effondre dans un système dynamique et erratique — à mi-chemin entre carte mère et crise nerveuse.
Les lignes animées évoquent les voies de la dopamine, du cortisol, de la sérotonine, mais aussi les pings des notifications mobiles, les boucles algorithmiques, la pression sociale. Des spirales perturbent la grille, symptômes visuels d’un trop-plein psychique — des boucles sans sortie. La structure devient l’interface d’un corps reprogrammé par rétroaction, d’un cerveau chimiquement modifié par des stimuli extérieurs.
En empruntant le langage visuel de la pharmacologie, Metaboliks met en scène la violence silencieuse d’un métabolisme intérieur détourné par l’économie de l’attention. Il dévoile un nouveau territoire biopolitique, où les hormones ne sont plus de simples messagers internes, mais des instruments de contrôle social et de dette émotionnelle.
L’œuvre se tient à la croisée du design de données, de l’anxiété numérique et de la vérité métabolique.
Elle pose une question cruciale :
Lorsque notre chimie s’aligne sur le rythme du flux, que reste-t-il de notre autonomie ?—
Metaboliks reinterprets a fragment of the iconic Boehringer Mannheim metabolic map, originally used to visualize the totality of human cellular reactions. But here, the precision of biochemical order collapses into a dynamic, erratic system—part circuit board, part nervous breakdown.
The animated lines evoke pathways of dopamine, cortisol, serotonin, but also the pings of mobile notifications, algorithmic loops, and social pressure. Spirals disrupt the grid like symptoms of psychic overload—loops without exit. The structure becomes the interface of a body reprogrammed by feedback, a brain chemically modulated by external stimuli.
Borrowing the visual language of pharmacology, Metaboliks stages the silent violence of an inner metabolism hijacked by attention economies. It exposes a new biopolitical terrain where hormones are no longer just internal messengers, but instruments of social control and emotional debt.
The piece sits at the intersection of data design, digital anxiety, and metabolic truth. It asks: when our chemistry is synchronized with the rhythms of the feed, what remains of our autonomy?
- The Clock
Screen user daily life x Heart beat & Clock Sounds x 99 frames x Monsters x Digital Twins x vague Dreams
Vidéo
Une vie en 99 images. The Clock saisit le schéma existentiel d’un humain dépendant des écrans : se réveiller, scroller, se déplacer, s’asseoir, produire. L’animation se déploie comme un métronome numérique — chaque image, un fragment de soumission ritualisée au temps. Les lignes, à la fois symétriques et fracturées, dessinent des figures humaines, puis se déforment en monstres algorithmiques.
Le tic-tac de l’horloge et les pulsations cardiaques fusionnent en un rythme mécanique unique. Ce qui ressemble à du progrès n’est en réalité qu’une dérive — vers l’épuisement, la désincarnation, la mort. Le monstre final n’est pas une créature : c’est le reflet déformé de l’utilisateur lui-même, multiplié, répliqué, érodé par la répétition.
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A life in 99 frames. The Clock captures the existential pattern of a screen-dependent human: waking, scrolling, commuting, sitting, producing. The animation unfolds like a digital metronome—each frame a fragment of ritualized submission to time. The lines, symmetrical and fractured, form human-like figures, then distort into algorithmic monsters.
Clock ticks and heartbeat pulses merge into a single mechanical rhythm. What appears as progress is merely drift—toward exhaustion, disembodiment, death. The monster at the end isn’t a creature—it’s the distorted mirror of the user himself, multiplied, replicated, eroded by repetition.
This is not a story. It’s a closed circuit. A day. A feed. A life.
Drawn in silence, killed by rhythm. - Pink dancer
Ice melting x slow dancing x La vie en rose
Video
Un enfant sans visage, silhouette rose en aplat, danse avec joie — maladroitement, innocemment — sur fond d’effondrement lent d’un glacier numérique. Des blocs de glace tombent, fondent, se dissolvent dans une mer montante, tandis qu’une version fragile de La Vie en Rose s’échappe d’un petit carrousel musical à lamelles métalliques : nostalgique, imparfaite, étrangement mécanique.
Le contraste est chirurgical. La joie est automatisée. L’arrière-plan meurt.
Pink Dancer met en scène une contradiction saisissante : un corps enfantin qui bouge avec grâce, pendant que la planète se désintègre. Le son, censé apaiser, devient une berceuse du déni. Le temps se fige, l’eau s’écoule, et la danse continue — inconsciente… ou incapable de s’arrêter.—
A faceless child in flat pink silhouette dances joyfully—awkwardly, innocently—against the slow collapse of a digital glacier. Blocks of ice fall, melt, dissolve into the rising sea, while a fragile version of La Vie en Rose plays from a metal-combed toy music box: nostalgic, imperfect, eerily mechanical.
The contrast is surgical. The joy is automated. The background is dying.
Pink Dancer stages a haunting contradiction: a childlike body moving with grace while the planet behind disintegrates. The sound, meant to soothe, becomes a lullaby of denial. Time freezes, water flows, and the dance continues—unaware, or unwilling to stop. - The anxiety machine
Social rewards x Dopamine shot x Hatred x Notification x Nomophobia
This is a 2 min. compilation of 5 other videos.
The Anxiety Machine condense en deux minutes toute l’architecture émotionnelle de la vie numérique contemporaine. Composée de cinq séquences vidéo étroitement chorégraphiées, l’œuvre suit un crescendo affectif — de la validation à l’effondrement — cartographié à travers les boucles de rétroaction sociale.
« You did a great job » : des larmes tombent doucement tandis que s’affichent des félicitations — simulant l’éclat creux de l’approbation sociale.
« Dopamine Shot » : particules tourbillonnantes et mouvements browniens suggèrent l’excitation chimique, les cycles de récompense manipulés.
« I hate you » : orages, éclairs, déclarations de haine violentes marquent le basculement du plaisir vers l’agression numérique.
« Notification/Gunshot » : des bulles éclatent avec la violence de notifications devenues armes — likes et commentaires se transforment en attaques.
« Anxious Breathing » : l’écran se couvre de buée, la respiration se condense, une silhouette monstrueuse consume silencieusement la présence — à la fois dans et hors de l’écran.Cette œuvre n’est pas une simple séquence : c’est un système. Une machine de rétroaction alimentée par la peur de l’absence, le besoin d’approbation, le rejet, et la surcharge. The Anxiety Machine révèle comment les plateformes transforment l’attention en névrose, et comment le moi se fragmente sous le poids de l’attente, de l’immédiateté et de la violence invisible.
Ce n’est pas seulement une critique des réseaux sociaux.
C’est une mise en lumière de ce qu’ils font à notre chimie intérieure.—
This overall processing and vicious circle may lead to mass anxiety
The Anxiety Machine condenses in two minutes the complete emotional architecture of modern digital life. Constructed from five tightly choreographed video segments, the piece follows a crescendo of affect—from validation to collapse—mapped through social feedback loops.
- “You did a great job”: tears fall gently as congratulatory words flash—simulating the hollow glow of social affirmation.
- “Dopamine Shot”: swirling particles and Brownian motion suggest chemical excitation, manipulated reward cycles.
- “I hate you”: storms, flashes, and violent declarations of hate punctuate a shift from pleasure to digital aggression.
- “Notification/Gunshot”: bubbles explode with the sharpness of alerts turning into weapons—likes and comments become assaults.
- “Anxious Breathing”: the screen fogs, breath condenses, and a monstrous figure silently consumes presence—simultaneously inside and outside the screen.
This work is not merely a sequence; it is a system. A feedback machine fueled by fear of absence, approval, rejection, and overload. The Anxiety Machine exposes how platforms convert attention into neurosis, and how the self fragments under the weight of expectation, immediacy, and invisible violence.
It is not just about social networks. It is about what they are doing to our chemistry.
- Hashima
Gafa stock exchange annual growth x Hokusai wave
Engraving on Plexiglas x Led blue light – 20 x 30 cm
Dans cette œuvre, une vague stylisée — qui évoque la célèbre Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai — émerge de centaines de traits gravés, éclairés par une lumière LED froide. Mais ici, la vague est abstraite, algorithmique, presque numérique. À sa base : une silhouette dentelée qui rappelle l’île de Hashima, cité minière japonaise abandonnée, ville fantôme d’une ambition industrielle révolue.
La courbe de la vague reprend les graphiques de croissance annuelle des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Un tsunami de valeur cumulée, une forme de violence économique rendue avec une finesse poétique. La lumière anime les lignes à la manière de mouvements boursiers, évoquant à la fois séduction et menace.
Hashima Dead City est un monument à l’obsolescence. Ce qui autrefois s’élevait au nom du progrès repose désormais englouti sous l’accélération technologique. La vague s’écrasera.
La ville a déjà disparu.
Ne subsistent que les courbes — illuminées, suspendues.—
In this piece, a stylized wave—reminiscent of Hokusai’s iconic Great Wave off Kanagawa—emerges from hundreds of engraved dashes lit by cold LED light. But here, the wave is abstract, algorithmic, almost digital. At its base: a jagged silhouette echoing the island of Hashima, the abandoned Japanese mining city, ghost town of industrial ambition.
The curvature of the wave mirrors the annual growth charts of the GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). It is a tsunami of compounded value, a form of economic violence rendered with poetic finesse. The light animates the lines like stock movements, evoking both seduction and menace.
Hashima Dead City is a monument to obsolescence. What once rose in the name of progress now lies sunken beneath technological acceleration. The wave will crash. The city has already disappeared. Only the metrics remain—lit and suspended.
- Monsters
IA fake faces x no sense
Engraving on Plexi + Blue light Led – 30 x 20 cm
Douze visages spectraux s’alignent tels des apôtres numériques — figures d’une nouvelle religion, codée en pixels et en probabilité. Aucun de ces individus n’existe. Leur dieu ne se voit pas. Générés par une IA d’avant l’ère ChatGPT&co lancée par un lanceur d’alerte issu de la Big Tech, ces portraits visaient à dénoncer la montée en puissance de l’illusion générative. Ici, ils reviennent privés de tous leurs sens : pas d’yeux, pas d’oreilles, pas de bouche — aucune entrée, aucune sortie.
Monsters transfigure ces ensembles de données anonymes en icônes sacrées et vides. Illuminées par une lumière LED bleue, les gravures suggèrent une transcendance — mais n’offrent que l’absence. Il ne s’agit pas de présence divine, mais de vacuité synthétique. Ces « apôtres » ne prêchent pas — ils ne voient rien, n’entendent rien, ne disent rien.
Ce sont les figures de remplacement d’un futur où l’humain est simulé, indexé, effacé — et vénéré comme artefact.
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Twelve (like apostle) spectral faces line up like digital apostles—figures of a new religion, one coded in pixels and probability. None of these individuals exist. Generated by a pre-ChatGPT-era AI launched by a Big Tech whistleblower, these portraits were meant to denounce the rising power of generative illusion. Here, they return stripped of all senses: no eyes, no ears, no mouths—no way in, no way out.
Monsters transfigures these anonymous datasets into sacred, vacant icons. Illuminated by blue LED light, the engravings suggest transcendence—but offer only absence. This is not divine presence, but synthetic vacancy. The “apostles” here don’t preach—they observe nothing, hear nothing, say nothing.
They are placeholders for a future where the human is simulated, indexed, erased—and worshipped as artifact.
- Addictions
- I am your product
Pigeons x Internet users categorization
Quand vous ne payez pas pour un produit, c’est que vous êtes le produit.
Les utilisateurs d’Internet sont devenus dépendants de leur fil personnalisé.Un essaim de pigeons pixellisés bat des ailes avec régularité, reflété et démultiplié en taches numériques abstraites. Au premier regard, ce sont des oiseaux. Au second, ce sont des usagers — conditionnés, catégorisés, convoqués par une main invisible. Le grain jeté n’est pas de la nourriture, mais du contenu. Ce qui suit est mécanique : attraction, alignement, addiction.
Le chœur commence : « Nous sommes votre produit » — une ritournelle aussi absurde que précise. Les pigeons incarnent chacun de nous, attirés dans le flux, personnalisé, optimisé, monétisé. La voix de l’algorithme devient la faim du troupeau.
Puis vient la supplique finale : « Please feed us. »
Ce qui commence comme une récompense se termine en dépendance. L’humain devient pigeon. Le pigeon devient prototype. Et la boucle ne s’arrête jamais.Une allégorie condensée du design prédictif et de la faim comportementale.
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When you do not pay for a product, you may be the product. Internet users became addicted to their personnalized feed
A swarm of pixelated pigeons flutters rhythmically, mirrored and multiplied into digital inkblots. At first glance, they are birds. At second, they are users—conditioned, categorized, and summoned by a hand they cannot see. The grain thrown is not food, but content. What follows is mechanical: attraction, alignment, addiction.
The chorus begins: “We are your product”—a chant as absurd as it is accurate. The pigeons stand in for all of us, lured into the feed, personalized, optimized, monetized. The voice of the algorithm is now the hunger of the flock.
Then the final plea: “Please feed us.”
What begins as reward ends in dependency. The human becomes pigeon. The pigeon becomes prototype. And the loop never ends.A compressed allegory of predictive design and behavioral hunger.
- The Bride
Light engraving with blue Led – 30*20 cm
J’ai utilisé un bracelet connecté pour suivre pendant 30 jours les principales données biométriques que mon corps pouvait produire. De nombreuses améliorations de santé pourraient théoriquement découler de cette collecte — ou pas — surtout avec l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle.
Ce dessin minimaliste a été généré à partir de ce suivi : fréquence cardiaque, durée du sommeil, distance quotidienne parcourue. Chaque trio de lignes représente une journée : une lune pour le sommeil, un cœur pour le rythme cardiaque, une empreinte pour le mouvement. Trente jours, trente récits muets — cartographiés sans mots.
La géométrie semble propre, rationnelle. Mais la grille révèle autre chose : des rythmes de fatigue, un repos inégal, une anxiété discrète en mouvement. Malgré les promesses de santé optimisée, les données racontent une autre histoire — celle d’une surveillance déguisée en soin de soi, d’algorithmes qui promettent des éclairages mais récoltent des routines.
The Walking Sleeper trace une frontière entre le soi quantifié et le soi marchandisé.
Un journal sans narration.
Une vie réduite à des signaux.
De la beauté dans la retenue — mais une inquiétude profonde dans le silence.—
Une cascade de filaments lumineux, suspendue dans un cadre de silence. Ce n’est pas un voile — c’est un torrent capillaire, fluide selon une logique brownienne, encodé dans la lumière. The Bride reste immobile, sans visage, définie uniquement par sa présence intangible. Son identité est perdue, son mouvement simulé. Son chagrin, en revanche, est bien réel.
L’œuvre évoque le cercle vicieux entre apparence et réseaux sociaux. La chevelure devient donnée — filtrée, façonnée, jugée. Une métaphore visuelle de la féminité numérique, de la comparaison constante et de la perte de soi. La lumière bleue n’a rien de paisible : c’est la lueur froide d’un écran, la nuit.
The Bride est à la fois intime et systémique. Derrière la douceur se cache une donnée brutale : 38 % des adolescentes se sentent plus mal dans leur peau après avoir été exposées à Instagram. Ce n’est pas juste de la lumière. C’est une érosion émotionnelle, une tristesse éditée, un dommage numérique — rendu silencieusement beau.
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A cascade of luminous filaments, suspended in a frame of silence. This is no veil—it’s a hair-like torrent, flowing in Brownian randomness, encoded in light. The Bride stands still, faceless, defined only by her intangible presence. Her identity is lost, her movement simulated. Her sorrow, however, is very real.
The work evokes the troubling feedback loop of social media and appearance. Hair becomes data—filtered, shaped, judged. A visual metaphor for digital femininity, comparison, and loss of self. The blue light isn’t serene; it’s the cold glow of a screen at night.
The Bride is both intimate and systemic. Behind the softness lies a hard statistic: 38% of teenage girls feel worse about themselves after being exposed to Instagram. This isn’t just light. It’s emotional erosion, curated sadness, and digital damage—made quietly beautiful.
- The walking sleeper
My heart rate x night duration x number of kms for one month
Drawing – 30×20 cm
J’ai utilisé un bracelet connecté pour suivre pendant 30 jours les principales données biométriques que mon corps pouvait produire. De nombreuses améliorations de santé pourraient théoriquement découler de cette collecte — ou pas — surtout avec l’ajout d’une couche d’intelligence artificielle.
Ce dessin minimaliste a été généré à partir de ce suivi : fréquence cardiaque, durée du sommeil, distance quotidienne parcourue. Chaque trio de lignes représente une journée : une lune pour le sommeil, un cœur pour le rythme cardiaque, une empreinte pour le mouvement. Trente jours, trente récits muets — cartographiés sans mots.
La géométrie semble propre, rationnelle. Mais la grille révèle autre chose : des rythmes de fatigue, un repos inégal, une anxiété discrète en mouvement. Malgré les promesses de santé optimisée, les données racontent une autre histoire — celle d’une surveillance déguisée en soin de soi, d’algorithmes qui promettent des éclairages mais récoltent des routines.
The Walking Sleeper trace une frontière entre le soi quantifié et le soi marchandisé.
Un journal sans narration.
Une vie réduite à des signaux.
De la beauté dans la retenue — mais une inquiétude profonde dans le silence.—
I used my wrist bracelet to monitor during 30 days precisely my main body metrics that it could capture. Lots of health improvements could be performed thanks to the collection of all these personal data & A.I on top of this….or not!
This minimalist drawing was generated from one month of biometric tracking—captured through a wrist device that monitored heart rate, sleep duration, and daily distance walked. Each trio of lines encodes a day: a moon for sleep, a heart for pulse, a footstep for movement. Thirty days, thirty silent stories—mapped without words.
The geometry seems clean, rational. But the grid reveals more: fatigue rhythms, uneven rest, quiet anxiety in motion. Despite the promise of optimized health, the data tells another story—one of surveillance disguised as self-care, and algorithms promising insight but harvesting routine.
The Walking Sleeper draws a boundary between the quantified self and the commodified self. A diary without narrative. A life reduced to signals. Beauty in restraint—but disquiet in the silence.
- And I’m sorry for this
Z. public apologies at American Congress recording
Ink of museum rubish – 15×100 cm
Cette œuvre visualise les excuses publiques de Z. devant le Congrès américain — non par les mots, mais par la forme sonore. La gravure reproduit exactement l’onde audio de sa phrase : « …and it was my mistake… » Chaque pic est une déchirure de fréquence, chaque creux une rupture de ton, une hésitation, ou une trace de culpabilité — sincère ou calculée.
Sous cette ligne froide, silencieuse, plane une bande-son fantôme : des notes de piano imaginées, qui suggèrent honte, stratégie et orchestration médiatique. Un rythme de tristesse qui n’appartient pas au locuteur, mais à ceux qui ont été touchés. Le piano ne joue pas. Et pourtant, on l’entend.
And I’m Sorry for This Z recontextualise les excuses technologiques scénarisées comme à la fois spectacle et trace — où la voix devient artefact, et le repentir, un bruit mesurable.
L’œuvre interroge : que signifie dire « pardon » quand même la contrition est programmée ?Un monument au regret fabriqué,
et à l’impossibilité de la sincérité
à l’ère du capitalisme de surveillance.—
This piece visualizes the public apology of Z. before the U.S. Congress, not in words—but in waveform. The engraved shape is the exact audio transcription of his voice uttering: “…and it was my mistake…” Each spike is a frequency tear, each dip a rupture of tone, hesitation, or guilt—real or performed.
Beneath the cold line of sound lies a haunting soundtrack: silent, imagined piano notes that evoke shame, calculation, and PR orchestration. A rhythm of sadness that doesn’t belong to the speaker but to those affected. The piano doesn’t play. But we hear it.
And I’m Sorry for This Z reframes a scripted tech apology as both spectacle and trace—where voice becomes artifact, and repentance becomes measurable noise. It asks: what does it mean to say sorry when everything—including contrition—is engineered?
A monument to engineered regret, and the impossibility of sincerity in the age of surveillance capital.