
Half Greek statue from Persephone x No Brain x Jewels x Closed eyes
Drawing on paper 40 x 30 cm
Cette apparition pâle de Perséphone n’émerge pas du marbre, mais de l’absence. Rendue visible par une constellation fantomatique de points, la figure flotte à mi-chemin entre la forme et le vide — inachevée, effacée, ou simplement en train de disparaître.
L’allusion mythologique est explicite : Perséphone, déesse des deux mondes — lumière et souterrain, surface et ombre — est ici suspendue. Mais sa couronne a disparu, remplacée par le néant, son regard est clos, sa tête vide — une critique directe des icônes modernes, vidées de pensée, de conscience, de résistance.
Les bijoux, encore visibles, brillent avec ironie — symboles de valeur sans identité, de beauté sans voix. Son cerveau manquant n’est pas une absence, mais une extraction — peut-être délibérée. Peut-être une stratégie de survie.
Perséphone devient ainsi une allégorie du corps passif à l’ère de l’automatisation :
Élégant, inerte, orné, aveugle.
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This faint apparition of Persephone emerges not from marble, but from absence. Rendered through a ghostly constellation of dots, the figure floats halfway between form and void—unfinished, erased, or simply fading.
The mythological allusion is clear: Persephone, goddess of dual worlds—light and underworld, surface and shadow—is caught in suspension. But here, her crown is replaced by nothingness, her gaze closed, her head empty—a critique of modern icons stripped of thought, awareness, or resistance.
The jewels, still visible, mockingly gleam—symbols of value without identity, of beauty without voice. Her missing brain is not a lack, but a removal—perhaps deliberate. Perhaps a survival tactic.
Persephone becomes a commentary on the passive body in the age of automation:
Elegant, inert, adorned, blind.