
These are real antic statues shapes coming from a western european museum.
Drawing & graving on plexiglass – 30×20 cm
Ce diptyque suspendu interroge les structures invisibles qui traversent nos représentations du pouvoir et du genre, en recontextualisant deux fragments de statues antiques occidentales. À travers des postures ambiguës — l’une dans une gestuelle de domination tranquille, l’autre dans une inclinaison qui hésite entre soumission et séduction — Clear Shadows active la mémoire collective figée dans la pierre.
Ce ne sont plus seulement des sculptures : ce sont des archétypes patriarcaux réanimés, arrachés à leur vitrine muséale pour rejouer, en boucle, les mêmes chorégraphies sociales. Le fil des marionnettes, presque invisible, rappelle combien ces gestes sont codés, transmis, ritualisés — et rarement questionnés.
Dans sa version gravée, la transparence du Plexiglas ajoute une couche de duplicité : sous l’apparente légèreté plastique, le conditionnement s’affirme avec une précision froide. Le spectateur contemple une scène figée mais familière, oscillant entre beauté classique et critique contemporaine. Ce n’est pas du théâtre. C’est le rappel que l’histoire du regard et de la posture continue à nous manipuler.
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Two fragmented figures hang by strings, suspended like marionettes—but their postures and gestures evoke far more than theatrical play. One raises a drink with casual dominance; the other leans forward in ambiguous intent. These aren’t fictional puppets: they’re based on real antique statuary found in a Western European museum—fragments of history now reanimated in contemporary critique.
Clear Shadows exposes here the subtle dynamics of power, gendered gaze, and performance. The figures are statues, yes, but also archetypes: one seducing, one possessing. Their classical origin doesn’t exempt them from scrutiny—it makes their gestures all the more insidious. The marionette strings suggest we’re all still caught in inherited roles, repeated gestures, encoded rituals.
In its Plexiglas medium version, both rigid and transparent, reinforces the illusion: what looks like play is control. What looks like beauty is conditioning.
We are the audience—but also the puppets.