Microscopic Lacrima x Coins shape x Rain / Tears
Les réseaux sociaux génèrent d’immenses profits pour leurs propriétaires, mais bien souvent une profonde tristesse pour leurs utilisateurs. À la manière d’une spirale à la Modern Times, les « lacrima coins » tournent encore et encore, avant de revenir inlassablement à leur point de départ. Des études scientifiques ont montré que chaque larme observée au microscope possède une structure unique selon l’émotion qui l’a produite.
Quatre disques rotatifs — à première vue, des pièces antiques. Mais dans Lacrima Capital, il ne s’agit pas de monnaies impériales. Ce sont des larmes humaines vues au microscope, cristallisées et classées selon l’émotion qui les a façonnées : chagrin, colère, soulagement, impuissance.
Inspiré d’études scientifiques réelles révélant que chaque type de larme laisse une empreinte moléculaire distincte, Clear Shadows transforme ces résidus invisibles en jetons circulants — gravés de souffrance, mis en rotation comme des engrenages. Le mouvement mécanique est accompagné du son d’une pluie continue : non pas apaisante, mais orageuse, oppressante.
Ces « pièces-larmes » incarnent la manière dont les réseaux sociaux capitalisent les émotions : le chagrin devient signal, la vulnérabilité devient produit, chaque larme un point de données dans une spirale monétisée.
Le système boucle. Les roues tournent.
La tristesse alimente la machine.
Et quelque part, quelqu’un s’enrichit à chaque fois que nous « pleurons ».
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Social networks generate a lot of cash for their owners, but most of the time a lot of sadness for their users. Like a kind of Modern Times spiral, the lacrima coins are turning around and around, before coming back to the same departure position. Scientific studies observed that each microscopic view of a lacrima has specific forms depending on the cause of the tears.
Four rotating discs—at first glance, ancient coins. But in Lacrima Capital, these aren’t currencies of empire. They are microscopic views of human tears, crystallized and categorized by the emotions that shaped them: grief, rage, relief, helplessness.
Inspired by real scientific studies revealing that each type of tear leaves a distinct molecular imprint, Clear Shadows transforms these invisible residues into circulating tokens—engraved with suffering, spun like gears. The mechanical rotation is accompanied by the sound of rainfall, evoking not comfort but a storm of exploitation.
These “lacrima coins” echo the capitalization of emotion by social networks: sorrow becomes signal, vulnerability becomes product, every tear a data point in a monetized spiral.
The system loops. The wheels turn. The sadness feeds the machine.
And somewhere, someone gets richer every time we “cry”.