
Engraving on plexiglas 20 x 30 cm
Gravé sur une plaque de plexiglas transparent, un réseau neuronal détaillé flotte devant un ciel en dérive — à mi-chemin entre schéma scientifique et carte spirituelle. La structure évoque une coupe corticale, mais dans ce cadre aérien, elle devient métaphore du tapis roulant cognitif moderne : connexions infinies, aucune issue. Le ciel transperce les lignes synaptiques, transformant le cerveau en une prison de lumière et d’air.
Rat Race incarne le paradoxe de notre intellect — capable d’émerveillement, mais piégé dans des boucles d’accélération, de performance et de bruit. Un esprit suspendu, exposé, rendu vain, à la poursuite de sens sous un ciel algorithmique.
Cette gravure de cortex, inspirée des premières représentations neuronales, suspendue sur un fond de nuages mouvants, conjugue précision anatomique et enfermement existentiel. Le cerveau y apparaît disséqué mais flottant, ses circuits figés dans une complexité aussi brillante qu’inutile. À travers cette transparence, Rat Race devient une allégorie — non seulement de la surcharge mentale, mais de la culture start-up elle-même, où l’intelligence, la vitesse et l’innovation tournent à vide… jusqu’au burn-out. Et où de nombreuses start-up se trouvent piégées dans une rat race, une compétition sans fin pour émerger et un jour devenir une licorne, quoi qu’il en coûte!
Le maillage neuronal reflète la logique du capital-risque : connexions accélérées, pensée performative, raisonnement scalable — jusqu’à l’effondrement. L’arrière-plan nuageux suggère la liberté, mais elle reste inaccessible, distordue par la grille. Voici le cerveau comme champ de bataille : là où chaque neurone rivalise, chaque idée se « pitche », et où penser n’est plus un processus — mais une course à la visibilité, au financement, à la survie.
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Engraved on a transparent plexiglass sheet, a detailed neural network floats against a drifting sky—part scientific diagram, part spiritual map. The structure resembles a slice of cortex, yet in this elevated setting it becomes a metaphor for the modern cognitive treadmill: endless connections, zero escape. The sky bleeds through the synaptic lines, turning the brain into a prison made of light and air. Rat Race evokes the paradox of our intellect—capable of wonder, yet trapped in loops of acceleration, performance, and noise. A suspended mind, exposed and futile, chasing meaning under an algorithmic sky.
This plexiglass engraving of a cortical section, suspended against a backdrop of drifting clouds, evokes both anatomical precision and existential entrapment. The brain appears dissected yet hovering, its neural circuits frozen in a moment of futile complexity. Through this transparency, Rat Race becomes an allegory—not only of cognitive overload, but of the relentless startup culture where intellect, speed, and innovation spiral into burnout….and where start-up fight for immediate success
The neural mesh mirrors the logic of venture capital: accelerated connections, performative thinking, scalable reasoning—until collapse. The cloudscape behind suggests freedom, but it remains unreachable, distorted through the grid. This is the brain as battleground: one where every neuron competes, every idea pitches itself, and where thinking is no longer a process, but a race for visibility, funding, and survival.